Expérience de TCH du 22 octobre 2017 à Lyon.

Bonjour à toute l’équipe,
Je vous confie mon témoignage de la manière la plus sincère, tel que je l’ai vécu il y a une semaine jour pour jour en espérant qu’il contribuera à faire avancer votre étude et vos travaux sur l’existence d’une vie dans l’au-delà et la manière de pouvoir y accéder de notre «vivant».
Je me considère aujourd’hui comme étant une véritable TCHiste.
Je suis fière et honorée d’avoir pu vivre une expérience extraordinaire je vous envoie toute ma gratitude.
À vous monsieur Charbonier, à votre équipe, aux fidèles lecteurs et à tous les « expérienceurs tchistes ».
Je me présente je m’appelle Cindy Nicolas j’ai 36 ans je suis professeur d’EPS, je pratique la méditation, je suis mariée avec deux enfants, je n’ai pas reçu d’éducation religieuse, je ne suis pas baptisée et je ne me suis pas mariée à l’église.
Pourtant, j’ai toujours cru…
Au-delà de croire en la Vierge Marie, en une force supérieure, j’ai toujours cru qu’il y avait quelque chose après notre passage sur terre et que la vie ne pouvait pas s’arrêter ainsi… on respire de l’air invisible alors pourquoi dans cet univers immense il n’y aurait-il pas un monde invisible à nos yeux…?
Je m’inscris donc sur internet le 12 avril 2017 pour l’atelier de tch à Lyon le 22 octobre afin de peut-être pouvoir vivre une expérience hors du commun. Je me dis que de toute façon je n’ai rien à perdre mais au contraire j’ai tout à gagner, c’est-à-dire confirmer ou pas mon ressenti, ce ressenti d’une vie qui m’envoie des signes, une vie d’intuition, une vie qui ne s’arrête pas ici-bas.
Je ne m’inscris pas pour soulager ma peine d’avoir perdu mes êtres chers car le manque physique sera toujours là, mais je m’inscris pour découvrir un monde magique.
«À demain, faites-moi découvrir votre paradis !» voilà ce que j’écris la veille de la TCH sur mon cahier personnel.
La lecture de vos deux livres durant l’été (Cette Chose et La Conscience Intuitive Extraneuronale) me fait comprendre beaucoup de choses. J’ai désormais hâte d’être au mois d’octobre je me dis que j’arriverai un peu plus au point le jour de l’atelier.

Le jour J a sonné… le matin je suis très excitée, je bois 3 cafés, je mange une heure avant d’arriver à l’atelier.
C’est comme si j’avais la conviction que j’allais vivre un truc de fou !
Nous voilà arrivés dans la salle, j’ai choisi ma place, j’ai le cœur qui bat, je me dis que j’ai peut-être abusé sur le café ce matin surtout quand un homme de l’équipe nous dit qu’avant un atelier il faut éviter de boire du café ou de manger trop lourd… la pression monte… Il nous dit aussi qu’il ne faut pas avoir des attentes trop hautes… Je me dis alors que j’ai tout ce qu’il ne faut pas, j’ai le ventre qui gargouille car je viens de finir de manger, j’ai bu trois cafés et j’ai la conviction que je vais voyager. Ma foi, advienne que pourra!
Monsieur Charbonier nous demande de nous installer dans un des fauteuils rouges, de mettre le masque et le casque. J’ai apporté ma couverture et mon oreiller pour être installé du mieux possible. J’enlève à la dernière minute les bottes pour bien sentir le sol… Et c’est parti pour 1h10 d’hypnose!
Je sens que je suis au bord de la crise cardiaque! Mon cœur bat de plus en plus vite, au lieu de me détendre, mon pouls s’accélère. Je me dis au cas où : Cindy ne t’inquiète pas, monsieur Charbonier sera te réanimer ! J’ai le temps de me dire aussi qu’il serait bon de prendre notre fréquence cardiaque lors de ces ateliers, 180- 190 pulsations par minute je pense que je n’en suis pas loin…

J’essaie de revenir et de me concentrer, en fait, je suis envahie par un sentiment de peur, je me dis alors : stop n’ai pas peur, ne gâche pas tout, et d’un coup je me retrouve projeté dans le ciel au milieu des étoiles, je vole (moi qui aie l’habitude de voler dans mes rêves..) Je vole très haut et très rapidement. Je monte de plus en plus haut à la verticale. Je me sens légère, libre, je voltige! J’aperçois de nombreuses étoiles. Je sens que je m’éloigne de la planète bleue, elle est de plus en plus petite. J’ai la maîtrise totale de mes mouvements, je suis tel un oiseau les bras écartés.

« Il fait nuit» dit Monsieur Charbonier, en fait je suis déjà dans la nuit… «Vous êtes dans le tunnel» Je suis déjà sortie du tunnel (ce fut rapide d’ailleurs et pas du tout effrayant car je fus attirée par cette douce lumière) C’est comme si j’anticipe toutes ses paroles…
Je me retrouve là, assise seule sur un banc (d’ailleurs c’est le dessin que j’avais dessiné hier avant de me coucher, le tunnel, la lumière et moi seule sur le banc…)
Et là… un sentiment de tristesse m’envahit.

Je suis seule à attendre sur le banc. Le temps me paraît long et je me dis : tout ça pour ça ?!! J’aperçois des points noirs, puis des points blancs tourner autour de moi et là, à travers le brouillard ,sorti de nulle part, mon grand-père arrive avec son vélo. Je sais que c’est lui, il a rajeuni. Il me dit : monte ma petite fille. Je monte derrière lui. Moi aussi j’ai rajeuni, j’ai l’apparence d’une enfant de 10 ans. Il me dit qu’il va me faire visiter. Je sens une énorme fierté de sa part. J’ai le sentiment d’avoir été attendue. Je ressens beaucoup de monde autour de moi. Tout est beau, tout est lumineux. Il y a beaucoup de vert. J’aperçois un lac avec des canards. Il me dit : regarde mémé comme elle est heureuse. En effet, elle a aussi rajeuni d’au moins 20 ans. Elle est rayonnante, sa voix est douce et apaisée… « Coucou ma chérie me dit-elle!» On se serre fort. Je sens tout son amour, cette joie immense et inexplicable de pouvoir se retrouver. J’ai de nouveau cette sensation d’avoir été attendue…

Mon parrain Alexandre arrive…«Oh Didi ! Tu es venue nous voir!!» nous sommes heureux de tous se retrouver ! Quel amour je ressens ! C’est vraiment puissant, je pleure de joie, je pleure à sanglot, je n’en reviens pas. À côté de lui se trouve une femme que je n’ai pas connue, mais je ressens beaucoup d’amour entre elle et lui. Je lui demande : « Alexandre qui est cette femme? » Il me répond : « c’est Brigitte ma femme » ( lui qui a toujours été célibataire sur terre et qui n’a jamais rencontré l’amour) Je m’effondre de nouveau. J’aperçois à côté d’eux un enfant d’environ 5, 6 ans. Il est brun et a les cheveux ondulés, mi-longs, il est beau. Alexandre me dit instantanément : c’est notre fils Arthur. Je lui réponds :comment est-ce possible ? Et il m’affirme « tout est possible ici!»

Tout est télépathie… je pense et j’ai une réponse instantanée. Je suis totalement bouleversée de les retrouver, c’est merveilleux je n’en reviens pas et là avec un ton un petit peu plus sérieux mon parrain me dit : Didi utilise tes mains, tes mains guérissent ma Didi! Je n’en reviens pas, je suis stupéfaite. Je pleure de nouveau. Je me dis : d’accord, mais donnez-moi des précisions quant à la manière. La manière m’est donnée, j’ai les visions de ce que je dois faire. il me rassure et me dit de ne pas m’inquiéter, que tout va s’emboîter comme un puzzle, et que j’aurai les réponses en temps voulu. Je sens qu’il est temps de visiter, on se prend tous par la main. On vole. Notre corps peut se mettre à la verticale, puis à l’horizontale. On fait une ronde en l’air tous ensemble. On chante, on danse, nous sommes heureux. C’est comme si on célébrait un grand événement! J’aperçois des couleurs exceptionnelles, des lacs immenses, des cascades. Nous glissons sur l’eau comme s’il y avait une surface dure. J’ai une vision à 360°, je peux tout faire. Je sens des odeurs de chocolat. Je sais que mémé cuisine pour beaucoup de monde. Je sens qu’il y a du monde, mais je ne peux voir que ma famille. La télévision ? Pourquoi faire !me dit-on …il n’y a pas de télé ici !

Je retrouve Mickey, le chien de mes grands-parents, Simba (mon chien parti trop tôt). Ils sont heureux, on communique. Je parle aux chiens !
Mémé est fière de moi, elle me dit qu’elle était là pour mon mariage. Elle me dit : « pardonne à ta belle-mère, c’est une bonne personne » Elle me dit qu’elle me regarde quand je cuisine avec Angelina « continue ma chérie ! Dis à Andy qu’il porte son casque quand il fait du vélo » Elle me donne un message pour ma maman. Je sens qu’elle y tient et que ce message est rempli d’amour, puis un autre message pour mon frère… Je vais pour lui poser d’autres questions concernant ma famille, mais elle m’interrompt « allons parlons de toi c’est toi qui est venue ». Et là je sens qu’on monte à un niveau supérieur… Elle me dit : donne-moi tes mains ma chérie, prends cette lumière divine, tu vas guérir avec tes mains.

J’aperçois la Vierge Marie. Elle est belle. Elle est de profil et ne parle pas. Elle me regarde et je sens toute sa douceur, toute sa lumière. On se prend les mains toutes les trois. Je sens mes mains se tendre sous ma couverture, c’est bizarre car je suis à la fois en haut mais je suis capable en bas de sentir mes mains se lever. Ma grand-mère est douce (elle qui avait un fort caractère). Je sens comme si c’était quelqu’un d’important là-haut. En tout cas je sens tout son amour. Je suis en sanglots de nouveau. Et là, certaines missions me sont demandées avec des dates précises. Continue de méditer me dit-elle… vis, voyage, aide ceux qui en ont vraiment besoin. Je sais que tu aimes ton métier, tes élèves mais cela n’empêche rien! me dit-elle encore. Quelle tendresse, qu’elle amour, quelle lumière! Je n’en reviens pas. Je me dis que je suis face à la Vierge Marie, ça me paraît fou.
“AIDE” me sera dit trois fois! Tu as les mains en or!
Encore une fois, je me dis : d’accord mais comment? J’entends…«Ne t’inquiète pas tout va se mettre en place»

Je sens alors que c’est le moment de les quitter je me remets de nouveau à pleurer. «Il est temps de partir » me disent-ils. Je me retrouve de nouveau à leur niveau, je ne veux pas les quitter. Je ressens comme un« à bientôt» intemporel. Ce n’est pas du tout un au-revoir… Je veux encore visiter. je veux encore être avec eux, mais je sais qu’il est temps… On se fait coucou. On est tellement heureux de s’être revus. Je les vois tous les cinq, tous collés les uns aux autres. Je leur dis que je les aime tant. Je les vois me saluer. C’est comme quand vous rendez visite à des amis ou à de la famille et que vous êtes dans votre voiture et que par la fenêtre vous vous faites coucou, c’est pareil, c’est la même sensation. Je sens encore qu’ils me disent de ne pas m’inquiéter. Mon parrain me dit de continuer d’allumer mes bougies. Dans mon cœur, je sais, je sens que deux bougies se rajouteront pour Brigitte et Arthur, il acquiesce… Je rencontre furtivement ma grand-mère paternelle que j’ai très peu connue. Encore une fois, je sais et je sens que c’est elle. Elle me laisse un message pour mon papa.
Il est grand temps de rentrer. Je sens que je m’éloigne d’eux, que tout va s’arrêter et là, d’un coup, je remonte d’un cran. Je ne sais pas comment l’expliquer. Un niveau encore plus haut qu’avec ma grand-mère et la Vierge Marie. Je me demande où je vais. Je suis tellement attristée de les avoir quittés.

Et là, je fais un face-à-face avec Jésus-Christ. Je ne vois que sa tête. Celle-ci paraît bien plus grosse que mon corps tout entier. Elle est en hauteur sur ma droite avec plein de lumière éblouissante. Sa voix est douce et masculine. Il me dit : “Viens ma beauté, approche, tu vas guérir, donne-moi tes mains, prends toute cette énergie divine, cette lumière. Tu auras comme mission de guérir.” Je tends les bras. Je vois toute cette énergie qui me traverse des pieds à la tête et de nouveau encore en bas dans mon corps, je sens que mes bras se lèvent…Je suis impressionnée. D’autres missions me sont encore confiées.
Je le remercie. Je suis en sanglot.

Je sens que mon corps repart en arrière et qu’il est temps de rentrer. J’ai la sensation de faire demi-tour. Je suis déjà dans le ciel et je vois de nouveau la planète bleue. J’anticipe encore les paroles de Monsieur charbonnier. Je vois le fil d’argent, celui qui me raccroche à mon corps. Je ne l’avais pourtant pas vu à la sortie de mon corps. Je tourne autour. On dirait une barre de pole dance et je profite de ce que je vis et de ce que je vois. J’essaie de retarder mon retour dans mon corps. Je ressens des sensations inexplicables. J’aperçois cette planète bleue, les continents, et toujours ce fil d’argent. J’aperçois les toits de l’hôtel. J’anticipe encore et encore les paroles de Monsieur Charbonier. Je réintègre mon corps bien avant qu’il ne l’indique. Je traverse le plafond et je me dis que c’est fou car il n’y a pas de matière. Je m’emboîte avec une facilité qui m’étonne moi-même, c’est avec fierté que je me dis « Punaise, tu es rapide et efficace! ».

« 5, 4, 3, 2, 1, enlevez votre masque et enlevez votre casque! » Je réalise qu’une heure et dix minutes d’hypnose se sont écoulées et que cela m’a paru cinq minutes! Je suis encore sur mon siège rouge, je me retourne et j’attrape des feuilles blanches et un stylo. Je commence à noter pour ne pas perdre une miette. Monsieur Charbonier nous demande de rejoindre notre table et notre chaise et de remplir le questionnaire. Je me dis que le questionnaire passera après et qu’il ne faut surtout pas que j’oublie ce que j’ai vu.
Je regarde mon mari je lui dis : « alors as-tu vu quelque chose ? » Il me répond : « je crois » Je lui dis : « moi c’était un truc de dingue, il faut que j’écrive ». Il me dit « je t’ai entendue pleurer… ».

Je n’écoute pas les témoignages des autres personnes dans la salle (je suis désolée), non pas par manque de respect, mais je suis obligée de tout écrire.
Le retour dans la voiture est plutôt silencieux. Je suis à la fois heureuse et je me sens chanceuse, mais aussi totalement perdue.
La première interrogation que j’ai eue après avoir écrit cela fût: et moi je fais quoi avec tout ça ? Je me suis demandée s’il n’existait pas un numéro vert spécial TCH…
Aujourd’hui, je me dis de faire ce qu’on m’a dit, que je n’ai pas vécu cela pour rien, que malheureusement il n’existe pas de transfert de cerveau pour vous faire voir ou ressentir ce que j’ai vécu, mais je suis sûre que ce que j’ai vu était bien réel. Pour rassurer les sceptiques, je dois rajouter que je suis une femme normale qui ne prend pas de médicaments, qui n’est pas alcoolisée ou sous l’emprise de drogues.
Sachez-le aussi : à aucun moment j’ai senti que je les ai dérangés dans leur Paradis, bien au contraire. J’ai senti une immense joie et beaucoup d’amour.
Sachez-le aussi, la première personne à qui j’ai raconté mon aventure après mon mari fut ma fille de 10 ans. Je me suis dit comment est-ce possible de lui avoir fait croire au Père Noël et à la petite souris et ne pas lui raconter ce que j’ai vécu… et si vous aviez vu son sourire et ses yeux pétillants !… cela n’avait vraiment pas de prix!

D’ailleurs Monsieur Charbonier, elle vous demande s’il n’y a pas des ateliers pour les enfants?
J’espère que mon témoignage pourra apporter du baume au cœur a beaucoup de personnes en souffrance par la perte d’un être cher.
Je peux vous assurer qu’ils sont heureux là-haut dans ce paradis ou paix et amour sont au rendez-vous.
Si je croyais à 99 % une vie après la mort je crois aujourd’hui à 100 % à une vie après la vie ❤
Avec tout mon amour…
Cindy