Quelle arrogance de pouvoir affirmer que les « thérapeutes » apportons quelque chose aux patients, consultants, clients (pour certains) !
Thérapeute : je déteste d’ailleurs ce mot, clivant et réducteur.
Personnellement, je n’apporte rien. Strictement rien. Au mieux, je suis un garde corps -comme sur cette image- pour monter ou descendre l’escalier qui mène vers un potentiel à activer, vers l’éveil d’une capacité ou vers l’émergence d’un sens.
Parfois même, il s’agit de ne surtout pas écouter ce bavardage, mais d’observer.
Tout est dit dans l’expression du corps, alors que rien n’est dit dans l’expression des mots. Soudainement, la parole ralentit, parfois même elle se tait.
Ouf. Le corps se libère, un équilibre s’installe.
L’hyper présence de la parole cache toujours quelque chose, chez les « thérapeutes », comme chez celles et ceux qui s’en remettent à leurs prétendus pouvoirs ! Une porte s’ouvre, écoutez ce que vous voyez, observez le silence.
Tout est dit.
Tout se fait.
Jean Michel SCHLUPP