QUAND « UNE INITIÉE » ANALYSE SA TCH.

Le témoignage de Catherine Vaillandet est intéressant car elle est soignante et hypnothérapeute ; elle a donc pu parfaitement analyser ses ressentis en TCH.

On me parle souvent des techniques d’hypnose proposée par une dénommée Dolores Cannon (décédée à l’âge de 83 ans en 2014 après 40 ans d’une pratique qu’elle a enseignée dans le monde entier) Je ne connais pas sa technique, mais apparemment nous serions dans la même démarche d’hypnose spirituelle ; d’après ce que j’entends ici ou là, cette technique obtiendrait aussi d’excellents résultats.

Peut-être que ce post sera l’occasion d’échanger avec vous sur ce sujet et de vos différentes expériences en hypnose dite « spirituelle » si vous en avez déjà connu ?

Pour schématiser un peu les choses, je dirais que dans l’hypnose classique Ericksonienne c’est celui qui mène la séance d’hypnose qui est le thérapeute tandis qu’en hypnose spirituelle c’est le participant et ses guides qui le deviennent.
Merci.

Monsieur,
Voici mon témoignage pour la TCH de samedi 13/03/2021 matin, à Nancy. Avec toute ma gratitude à vous et à votre équipe de preux chevaliers.
La première TCH à Metz en 2019 m’avait menée vers une source d’amour infini et inconditionnel qui m’avait bouleversée et ouvert les ailes.
Mon contexte : j’exerce une profession de santé et je suis Hypnothérapeute par ailleurs.

Après la première TCH, j’ai fait une formation d’hypnose spirituelle (Dolorès Cannon) et encore une autre sur la rencontre avec les guides de lumière, et j’ai commencé à proposer des séances dans ce domaine. J’ai, par ailleurs, une pratique quotidienne de méditation.

Je reçois aussi régulièrement des messages qui concernent mon évolution sous forme de chansons(j’adore la musique), généralement pendant la nuit ou au lever. Depuis Metz, je ressens beaucoup de vibrations dans mes mains que je transmets parfois spontanément pendant les séances d’hypnose. Lors de certaines consultations, je me sens canalisée et je me laisse guider, il y a longtemps que ma CAC a baissé les bras !

Préambule : Quelques jours avant la TCH, j’avais émis le souhait de rencontrer ma mère et ses deux sœurs, toutes mortes, pour leur poser deux questions importantes, en relation avec une souffrance transgénérationnelle.
Cela concerne des secrets qui ont vraisemblablement eu des répercussions importantes sur plusieurs membres de la famille.

Je sais, par le biais d’un travail thérapeutique personnel, que j’ai quelque chose à guérir, dans cette vie, de l’ordre du transgénérationnel. Ma mère et mes tantes (avec l’accord tacite ou explicite de ma grand-mère) ont généré cette souffrance transgénérationnelle en taisant l’existence d’un événement grave de leur enfance puis de la mienne, et en maintenant cachée l’existence d’un enfant naturel de mon grand-père.

Petite fille, j’ai donc moi aussi subi des événements qui m’ont amenée à m’extraire de mon corps pour ne pas sentir ce qu’il se passait. Quand on subit ce genre d’acte, on déménage, on s’absente de son corps. C’est probablement la raison pour laquelle je sors si facilement de mon corps, comme vous allez le voir plus loin, parce que j’en ai l’habitude depuis toute petite.

Votre protocole : Installée dans mon fauteuil, j’avais déjà fait ma protection et mon ancrage depuis un bon moment lorsque vous avez montré l’arbre. Je me suis alors sentie partir, flotter et m’élever en douceur, comme cela se produit lorsque je médite. Je me suis rapidement trouvée dans l’espace infini plein d’étoiles que je connais bien. Pour la première fois, j’ai vu passer des fusées et des vaisseaux, sans que ma CAC intervienne…

Pendant que vous accompagniez la montée des chakras, que j’entendais par bribes, j’ai été transportée sur une planète emplie de grandes plantes tropicales. Ma CAC s’est opportunément immiscée pour me dire, conformément au protocole d’hypnose spirituelle que je propose, « regarde tes pieds, tes mains… ».

Mes mains (plusieurs doigts, et peut-être un opposé aux autres, comme un pouce) étaient vertes. J’étais une sorte de grand lézard érigé sur ses membres inférieurs qui observait ou surveillait ces plantes. Avoir la main verte pour observer des plantes, très drôle…Puis j’ai été un lion blanc à crinière dorée sur une planète désertique et sablonneuse, et enfin, aigle immensément dėployé, je me suis ėlancé d’une falaise.
J’ai aussi eu la vision dissociée, cette fois, d’un garçon aux traits fins et à la peau foncée, de 10 ans environ, nu et désespéré assis sur un rocher au milieu des vagues. A un moment, j’ai pu admirer notre belle planète bleue, enveloppée d’un halo blanc, sur laquelle il y avait des zones rouges.

La nette dissociation hypnotique accompagnée et incitée par votre voix m’a permis ensuite de revenir vers le groupe et d’attendre. Je voyais des participants qui montaient les uns après les autres. J’ai senti que je redescendais dans mon corps au moment où votre voix grave et votre expression confusionnante, associée à la musique d’Etienne et à ses effets sonores, incitaient à l’ascension. Je me suis, alors, sentie me condenser littéralement dans mon plexus, comme si mon âme était bloquée dans le haut du corps et ne descendait pas dans mes jambes. Cela correspond tout à fait à la réalité, mes jambes ne sont pas investies par l’énergie de mon âme. Puis, à partir de mon plexus, j’ai été étirée, aspirée vers le haut, beaucoup plus rapidement que je ne l’avais fait spontanément au début de la séance. Incroyable sensation !

Pour moi, c’est en relation avec votre protocole, puisque c’était la première fois que je vivais une sortie du corps de cette façon, alors que j’y suis très habituée. Il faut que vous continuiez ainsi, avec ces modalités vocales, verbales et sonores qui sont comme des chiquenaudes bienveillantes qui susurrent : « allez, vas-y… »

Sur le banc, j’ai rencontré ma mère et ses deux sœurs que j’avais sollicitées quelques jours auparavant pour pouvoir leur poser deux questions importantes. Elles étaient toutes trois coiffées d’un voile similaire, et me sont apparues comme trois âmes très liėes, presque une trinité, alors que, dans cette vie terrestre, il y avait eu beaucoup de dissensions et de choses cachées.
Ma grand-mère, leur mère, était derrière elles, je sais qu’elle a participé à ces secrets de famille. Ensuite mon père, dont je ressens souvent la vibration et l’odeur de tabac, m’a prise dans ses bras. Était-ce pour me réconforter ou me demander pardon ? Je ressentais le contact du haut de mon corps contre son thorax et j’ai éprouvé, dans mon corps installé dans le fauteuil rouge, une immense émotion concrétisée par une forte contraction de mes muscles abdominaux.

A un moment, une petite fille blonde, cheveux longs et raides, était à mon côté et m’a demandé de lui tenir la main. J’ignore de qui il s’agit, en tout cas, il ne s’agit probablement pas d’une image de mon inconscient, car ma toute jeune voisine de fauteuil l’a aussi perçue, si j’ai bien compris.
Dans cette TCH, comme dans la précédente, j’ai croisé énormément d’animaux. Je les adore et souffre de leur maltraitance sur terre.

Lorsque je suis montée vers la Source, j’ai entendu que l’amour était en moi et que je savais quoi en faire.
L’heure du retour est arrivée et je suis redescendue rapidement mais en douceur pour tous mes corps, en contemplant une nouvelle fois notre belle terre. Sans attendre, je suis repassée par ma couronne et je suis revenue dans mon corps. Pendant la séance, j’ai eu d’intenses vibrations dans les mains et dans les jambes.

J’ai remercié l’univers pour tout ce qui m’a été montré, j’étais indéniablement prête à voir mes mains vertes !
Au cours d’une séance de préparation à la TCH, j’ai reçu le message que tout ce qui est vécu dans les TCH doit être intégré dans le quotidien pour vivre ce que nous avons à vivre ICI et le faire vibrer dans nos cellules. Pour moi, ce sera de faire descendre l’énergie de mon âme dans mes jambes et qu’elle y reste.

Post TCH. En repartant chez moi, j’ai été confrontée à un homme très sombre dans une voiture noire qui s’en est pris à moi (je suis parfois un peu lente en voiture, sûrement les mains vertes..) : j’ai pensé que l’ombre revenait au galop. L’animus…le mien, le nôtre. Quand il y a de la lumière, il y a de l’ombre. Mais vous le savez bien, n’est-ce pas ?

Merci infiniment à vous trois, j’aime beaucoup votre approche rigoureuse de ces merveilleuses retrouvailles à notre essence profonde et je vous souhaite le meilleur de tout mon cœur.

Catherine Vaillandet

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