« Comme promis je vous fais un petit compte rendu de ma TCH de ce matin afin de pas oublier l’essentiel.

Conscience d’un corps mais quel corps ?

Pendant toute la durée de la séance, je percevais mon corps un poids mort, inerte et immobilisé sur le fauteuil et la partie de moi qui a voyagé est telle une petite luciole légère pouvant se concentrer en un point de la taille d’un micron ou se dilater comme si je pouvais embrasser la totalité infinie de l’univers.

Je n’ai perçu aucune sensation, ni émotion, ni ressenti dans mon corps physique mais plutôt dans une sorte corps de lumière celui qui se déplaçait à une vitesse vertigineuse. Je me suis souvent imaginé que la pensée pouvait voyager à très grande vitesse mais dans l’expérience qui m’a été donné de vivre aujourd’hui, je me suis rendu compte que ma conscience voyageait encore plus vite que ma pensée. La preuve en est que j’ai voyagé d’un point à un autre et souvent dans des espaces temps différents avant même que cette pensée n’ait pu atteindre mon cerveau.

Trans communication guidée mais par qui ?

Je n’ai pas suivi les instructions du Dr Charbonier car dès que nous avons démarré cette séance, je me suis décollée de mon corps physique, je me suis vue aller jusqu’au bureau, regarder ce qu’il se passait sur la console sono, puis dans le hall de l’hôtel, puis sortir par la porte qui donnait à l’arrière dans le jardin de l’hôtel. J’ai pensé « essaye de revenir dans le corps sinon tu ne pourras pas sortir par le haut de ton crâne comme te l’indique Jean-Jacques ». Mais je n’étais plus maîtresse de mes déplacements comme quand je peux l’être habituellement dans un corps de chair.

J’ai été happée et emmenée par deux créatures « angéliques » propulsée à très grande vitesse dans des lieux. Mes accompagnateurs célestes étaient assez espiègles, comme des jeunes enfants qui s’amusent à me faire glisser sur une tobogan, je les percevais comme très amusés de mes réactions. Je me souviens avoir demandé pourquoi notre périple durait si longtemps alors que notre vitesse allait plus vite que la lumière.

Différentes époques mais la sensation de déjà vu, déjà vécu

Je suis arrivée dans une « époque ». Je voyais une photo en noir et blanc sur laquelle je distinguais un visage. Il m’a semblé que ce visage était celui de ma grand-mère paternelle décédée qui porte le même nom et le même prénom que moi « DISDERO Christine ». J’ai compris que cette personne avait été arrêté car elle menait des activités rebelles comme une sorte de résistante. Ces clichés photographiques ressemblaient à ceux des prisonniers. Quand je me suis posée la question : « est-ce bien ma grand-mère », la réponse s’est imposée comme une évidence, il s’agissait de moi ou plutôt d’une partie de moi qui gardait la mémoire de cette femme.

Ma relation à la mort, pourquoi et depuis quand ?

Puis cette femme, cette partie de moi a été traînée de force dans un peloton d’exécution, j’ai senti que j’étais une résistante et une femme très courageuse. On m’a proposé un bandeau sur les yeux que j’ai refusé car je voulais regarder la mort en face.

Je me souviens avoir pensé « tu es sur fauteuil en TCH avec le Dct Charbonnier et c’est pour cela que tu veux enlever ce masque anti-covid ainsi que l’autre masque occultant sur les yeux » puis une petite voix m’a dit « fais confiance, même si ce n’est que du rêve ou ton inconscient qui te parle, lâche prise ».

J’ai pu voir une croix gammée sur l’épaule d’un soldat que s’est placé en face de moi et a tiré avec une carabine. Il était droit bien campé sur ses pieds et moi aussi. Au moment où j’ai croisé son regard, j’ai perçu un éclair qui sortait de son arme et j’ai ressenti un immense soulagement.

Cet homme m’a permis de me délivrer totalement de ma crainte de mourir, j’ai ressenti une grande libération, comme si toute cette mise en scène n’était qu’une mascarade. J’ai eu la sensation que ce soldat m’a permis d’affronter et de sublimer voire de survivre à ma propre mort.

Grâce à la prise de conscience de cette expérience du passé, j’ai enfin compris pourquoi j’avais toujours envisagé la mort sereinement depuis ma petite enfance.

De la deuxième guerre mondiale à l’époque du Christ en un centième de seconde

Mes anges sont de retour ils me propulsent dans une autre époque. C’est une époque troublée, il y a de la poussière, j’attends. Je suis dans une file d’attente, je ne peux pas voir la personne qui tout le monde veut rencontrer mais je sens qu’il s’agit d’un guérisseur peut-être Jésus en tous cas cela concerne le soin. Je me dis intérieurement : « les esséniens et même Jésus ont dû passer pour une sacrée secte à leur époque et toi qui parle de guérison, du pouvoir de l’esprit, tu ne crois même pas au miracle ! ».

Je vois une personne malade qui se lève guérie et je me souviens que j’ai déjà assisté à des miracles, à des guérisons spontanées, que j’ai été témoin dans mon corps de tous ces phénomènes et que je les ai censurés ».

Je me prends la plus grande claque de ma vie !

Il faut dire que je fais du soin depuis 32 ans d’abord en tant que Naturopathe et praticien en médecine traditionnelle chinoise, en kinésiologie et en Reïki qui consiste à l’imposition des mains pour canaliser une énergie de guérison. Je pratique également la communication animale qui demande l’utilisation de capacités extra-sensorielles pour entrer en communication avec l’esprit de l’animal. C’est comme si j’étais prise en défaut sur des croyances limitantes qui font plafonner la qualité de mes soins et que j’avais besoin de franchir un nouveau cap j’entends : « combien de preuves auras-tu besoin pour te rappeler que le miracle existe ! ».

Si le miracle est possible, est-ce que je m’autorise pour moi la guérison ?

Mes anges me propulsent à très grande vitesse, ils me posent mentalement la question : « où veux-tu voyager maintenant ? » Cette fois-ci je pense que j’aimerais bien être soulagée d’une pathologie assez invalidante qui me vaut une reconnaissance travailleur handicapée. Cette pensée n’a pas le temps d’arriver à mon cortex que je suis déjà installée sur une table de soin. J’ai mal dans les jambes suivant le trajet du nez qui me fait souffrir. On me propose des plantes pour ne pas souffrir et moi qui suit totalement opposée à toute forme de médication je prends une plante qui ressemble à du CCB ou de l’ayahuasca. Cela me permet de me retrouver hors de mon corps et de regarder tranquillement les chirurgiens de lumière me charcuter.

J’ai conscience de mon corps qui ressemble à un arbre mort sur le fauteuil de TCH totalement endormi, de mon corps de lumière qui est en train de subir une opération et d’une autre conscience qui regarde tout cela de plus haut.

Le banc et le message oublié

A ce moment là j’entends la voix de Jean-Jacques Charbonier dire : « vous êtes près d’un banc et …. »

Je veux continuer à vivre mon opération avec les guérisseurs de lumière en conscience mais une femme me demande d’écouter son message. Elle ressemble à une mama italienne ou sicilienne ou Corse. Elle est brune vêtue de vêtements sombres

Au même moment je pense : « comment je vais faire pour me rappeler de tout ce qu’il se passe en même temps ? »

Je suis désolée mais j’étais tellement émue et retournée par le vécu de ma TCH ce matin je qu’en ai oublié ce message que j’avais promis de restituer le plus fidèlement possible. Voici ce message oublié : « ma fille est dans la salle, elle ne remet pas de mon départ, je la vois pleurer et se tourmenter et cela m’est difficile. Elle ne peut pas vivre dans l’amour et la dépendance vis-à-vis de moi. Dites-lui qu’elle va se consoler et je vais mettre sur son chemin un compagnon, un homme qui cheminera à ses côtés, elle le reconnaitra car c’est moi qui l’ai mis sur son chemin ».

Et la vie d’après ?

Jean Jacques parle des animaux et je suis propulsée avec mes anges gai-lurons dans un autre espace temps. Quand je me pose la question, on me répond nous sommes en l’an 3000. Et là, je me demande : « sommes-nous sur Terre » la réponse ne tarde pas à venir : « est-ce si important ? ». Dans cette planète, les animaux sont entendus, respectés, ils se reproduisent en toute liberté, ils représentent des guides. D’ailleurs sur cette planète, on se nourrit de l’Essentiel. Je perçois vaguement ce que cela peut-être car cela dépasse largement ma capacité imaginaire même la plus exubérante. Je comprends néanmoins que l’on soigne « l’essentiel » l’âme.

Je me souviens avoir versé des larmes de joie et m’être retrouvée comme une enfant émerveillée et émue de savoir que toutes les méthodes de soins par l’esprit (magnétisme, à distance,…) sont enfin reconnues.

Petite parenthèse : « Dans mon parcours professionnel, j’ai eu beaucoup de procédure d’intimidation de la part du conseil de l’ordre des médecins. Lorsque j’exerçais dans les Hautes Alpes, j’ai été auditionné dans le cadre d’une enquête parmi 12 autre praticiens en médecine traditionnelle chinoise. Bien que totalement en règle au bout d’un an, j’ai été auditionnée de nouveau et totalement « blanchie ».

Je vous laisse imaginer ma joie à l’idée de voir une médecine globale telle que je l’ai toujours conçue, librement acceptée et pratiquée. Quel bonheur, quelle félicité !

Mon nouveau lieu de vie :

Puis je pense à mon nouveau lieu de vie. Où vais-je m’installer pour mes vieux jours (pour la petite histoire, je suis en recherche d’un terrain pour finir d’exercer en douceur mon travail de thérapeute et d’enseignante en kinésiologie. Pour la petite histoire, nous vivons dans les Bouches du Rhône (13) et souhaitons investir pour nos vieux jours dans un cadre plus nature et sauvage.

Je sens l’odeur du maquis (pas dans mon corps physique mais dans mon corps de lumière) et je suis propulsée en Corse. C’est vrai que nous y avons passé deux étés mais l’idée de m’installer là-bas ne m’a jamais effleuré l’esprit. Ma CAC me dit pendant que j’écris ces lignes que c’est la discussion avec une hypnothérapeute Corse que j’ai eu juste avant la TCH qui m’influence mais ma CIE m’y conduit bel et bien.

Je revois un lieu qui abrite des animaux en situation difficile, je sais que j’ai ma place dans cette île et que je serais bien accueilli.

Ca va être difficile de convaincre mon mari !

Questions métaphysiques mais essentielles ?

La voix de Jean-Jacques s’est arrêtée, coup de panique, je veux encore explorer et avoir encore des réponses aux questions que je ne me suis jamais posées consciemment : « Vive la TCH ».

Mes anges me propulsent dans mon corps physique, je suis infiniment petite et je me souviens être entrée profondément dans mon cœur, dans les tissus, puis dans les cellules, dans le noyau. J’y étais parfaitement bien.

Et là j’ai encore une réponse à une question que je ne pense pas m’être posée consciemment : « C’est quoi la conscience ? »

On me fait comprendre que cette capacité à visiter plusieurs époques, à passer de l’une à l’autre très rapidement est juste lié au fait que j’ai la capacité à être à plusieurs endroits en même temps, dans mon cœur, dans plusieurs époques, sur un banc, sur ma table d’opération et d’en rester pleinement consciente c’est la CONSCIENCE.

Retour vers le futur

J’entends la voix de Jean-Jacques me ramener à la conscience du corps en reconnectant les chakras : « Vous êtes maintenant dans la couleur verte… »

Je pense : « Voyons si je peux rester encore un peu et résister aux suggestions du Dct Charbonier ? ». Je dis au revoir à mes anges et à mon autre grand-mère maternelle décédée Marie-Jeanne qui est là et qui me demande de passer le message suivant à mes parents : « Dis-leur que le moment venu, je serai là pour les accueillir ».

Parenthèse : mes parents ont 86 et 87 ans, nous évoquons souvent ensemble le Dct Charbonier et je leur dis que je pourrai entendre leur message quand ils seront de l’autre côté. Bizarrement cela les rassure que l’on puisse évoquer la mort sereinement.

J’entends encore la voix de Jean-Jacques qui parle de la couleur rouge et je sais qu’on ne va pas tarder à reprendre possession du corps….Je suis à la traîne. Je reviens d’un coup en présence à mon corps physique. Tous mes membres sont engourdis, j’ai l’impression d’être encore dans un rêve tout en étant éveillé.

Je suis sous le choc de l’émotion et lors du débriefing je n’arrive pas à partager tout cela.

Conclusion :

Je ne sais pas aujourd’hui si j’ai rêvé, si j’ai connecté ma conscience intuitive extra-neuronale (CIE), si j’ai simplement laissé mon inconscient s’exprimer. J’ai essayé de relater ces 1H30 telle que je les ai vécues, comme un rêve. Peu importe, je suis chamboulée, interpellée et il y a clairement un avant et un après TCH. J’ai hâte de découvrir la suite.

Merci Etienne de m’avoir encouragée à écrire mes ressentis, mes émotions.

Merci Marc pour Radio TCH et toutes ces belles émissions !

Merci Jean-Jacques pour votre travail !

Christine Disdero

 

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