LA TCH SOURCE D’INSPIRATION…

Jean François Sanchez

Bonjour à toute l’équipe,

Je vous livre avec plaisir mon témoignage suite aux 2 TCH réalisées fin janvier sur Paris, et qui ont littéralement changé ma vie depuis.

Je vous autorise avec joie à le publier ainsi qu’à citer mes nom et prénom.

J’en serai d’ailleurs très heureux, tant mon témoignage pourra intéresser les personnes qui n’ont pas pu « décoller » mais qui, comme moi, auront vécu une expérience extraordinaire au cours des mois qui ont suivi…

Gratitude infinie pour vous, ainsi que pour Etienne et Marc.

A l’heure où j’écris ces lignes, j’éprouve une profonde gratitude envers le docteur Charbonier pour les 2 séances de TCH auxquelles j’ai eu le privilège de participer les 30 et 31 janvier derniers à Paris.

Pourtant, alors que bien des participants relatent ici leurs aventures de sorties de corps, je n’ai rien ressenti d’autre qu’une profonde béatitude, une sensation de flotter comme un bateau à quai, qui ne saurait lever l’ancre et partir. Et c’est précisément cela qui fut une découverte pour moi : c’étaient mes croyances qui amarraient mon embarcation et l’empêchaient de voyager.

Cette expérience extraordinaire est aujourd’hui une pierre d’angle, comme un panneau indicateur de la direction que devait prendre le chemin de mon âme. Je vais vous dire pourquoi.

Je suis le fils d’un concertiste renommé de guitare flamenco, grâce à qui j’ai eu le bonheur de grandir dans l’harmonie des notes de guitare. Les ‘palmas’, ces claquements des paumes de la main qui accompagnent les chants et les guitares, ont baigné mon enfance, aussi sûrement que le chant des bergers béarnais sortant de l’estive sont ancrés en moi.

Alors que j’attendais d’expérimenter cette sortie de corps que j’aurais tant voulu vivre, tentant d’y procéder par moi-même, de m’extirper de mon enveloppe de chair, j’ai compris que nos souhaits sont teintés des croyances qui habitent en nous, et que l’univers sait bien mieux que nous ce qui est bon pour nous.

C’est à la suite de ces TCH que lors d’un rêve j’ai finalement plongé en moi… Et là, le voile s’est estompé peu à peu, et de la brume de mon rêve s’est dessinée une frêle silhouette aux volutes de crêpe noir, une vieille personne dont les traits me sont revenus : c’était ma grand-mère béarnaise étrangement entourée de notes andalouses… Puis je l’ai vu courir, sauter, danser, chanter…

Et là, comme une évidence, je l’entends qui me recommande de réécrire la musique de ces deux parties mélangées de mon âme, la partie béarnaise et la partie andalouse. Car c’est la musique de ma liberté.

Alors depuis ce rêve j’ai lâché mon monde d’hier comme on coupe une branche morte, et c’est précisément en coupant avec mes certitudes que d’autres bourgeons ont poussé. J’ai depuis les TCH changé d’activité professionnelle et j’ai enregistré mon premier album de guitare flamenco.

Ces bourgeons, ce sont les notes de ma musique et le tronc de mon arbre, c’est la généalogie du flamenco, un entrelac d’influences multiples que l’histoire des peuples a tissé.

Je n’ai cessé depuis d’écrire ces morceaux composés des étoiles de ma constellation familiale : A mi Florecita (à ma petite fleur), A mis padres (à mes parents), Homenaje (Hommage), ou ma reprise en version flamenco de Aqueros Mountagnos (Ces montagnes), ode à ces montagnes qui ont séparé les deux branches de ma généalogie et que ma musique réunit, par-delà les Pyrénées.

Cette joie de reconnecter avec ma grand-mère béarnaise qui m’a transmis en rêves tant de messages importants concernant cette richesse multiculturelle qui est mienne jusqu’aux tréfonds de mon âme, je l’ai vécue grâce aux séances de TCH.

En la voyant danser et courir pour échapper aux croyances de son temps, j’ai compris que ma Florecita me transmettait bien davantage que le chant ou le flamenco : le courage d’exposer aujourd’hui cette musique à la lumière, comme mon père l’a fait et comme mes aïeux l’ont transmis. Car c’est un domaine d’expression et d’affirmation de ses valeurs, de sa liberté.

Grâce à vous, je guide à présent ma vie avec la foi du charbonnier. Je fais vibrer mon ADN musical, et aujourd’hui j’ai compris que je suis moi aussi un bourgeon de cette branche familiale : un médium de la musique au service de la vie.

Je vous laisse en guise de remerciements cet extrait, infusé des souvenirs de mes ancêtres1.

Jean François Sanchez

 

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