Depuis la nuit des temps, l’humain est interpellé par le monde des rêves, qu’il ne maîtrise pas et qui le renvoie à l’inconnu. D’ailleurs, Hypnos, dieu du sommeil et gardien de la nuit, est le frère jumeau de Thanatos, dieu de la mort, fils de Nyx, déesse de la nuit !

L’interprétation des rêves est un champ d’étude très vaste et passionnant, intéressant d’ailleurs la psychologie, la psychanalyse, la psychiatrie, la neurologie etc. Grâce à l’interprétation des rêves, il est possible d’obtenir des réponses, d’être guidé à travers l’univers onirique et de décrypter les messages cachés de nos songes, pour mieux comprendre notre vie intérieure et notre rapport au monde et à la vie.

A l’origine, l’interprétation des rêves, appelée onirocritique était volontiers teintée d’ésotérisme et de paranormal.
Les religions, les cultures ont ainsi développé des pratiques, des techniques et des rituels permettant d’y accéder. Beaucoup de personnes pensent encore aujourd’hui qu’il s’agit d’une pratique ésotérique.
Pourtant, elle est sortie de son côté “obscur” grâce au père de la psychanalyse (Sigmund Freud) puis par Carl Gustav Jung à l’origine de la psychologie analytique (ou psychanalyse jungienne).
Ce dernier a d’ailleurs retrouvé tout un symbolisme commun aux pratiques et aux rituels ancestraux.
D’autres disciplines, comme la sociologie, l’anthropologie et plus, récemment, les neurosciences s’y intéressent ; des études extrêmement sérieuses sont effectuées, appuyées par l’imagerie médicale et les EEG, notamment.

La célèbre étude du Dr Melvin Morse indique que seuls 35 % des adultes se souviennent de leurs rêves.
Ce chiffre est plus élevé chez les enfants, chez qui la conscience analytique fait moins barrage aux contenus de l’inconscient ou de la conscience intuitive.
En fonction de la teneur de certains rêves et du lien avec le vécu et les circonstances, ils peuvent s’inviter de façon récurrente, pour nous avertir ou nous guider, si tant est que nous puissions les “entendre” !
Des conseils, des techniques et des exercices existent pour développer ses facultés oniriques et poursuivre l’histoire d’un rêve. Cela peut être abordé au cours d’une séance DRIM.

Contrairement à ce qui est souvent pratiqué et véhiculé, un rêve ne peut absolument pas être interprété à partir d’un livre, d’un guide ou d’une banque de données oniriques.
Comme le soulignait déjà Carl Gustav Jung, “si le rêve a une forme plus ou moins commune, chaque rêve doit être traité comme un fait” et résulte d’une “expression spécifique”.
Interpréter un rêve à partir d’un livre ou de tout autre support, reviendrait à prendre un seul mot d’un roman pour comprendre l’ensemble du roman !
Au mieux, l’interprétation est erronée ; au pire, elle est totalement contre-productive, car elle met le focus sur un élément qui guidera vers une mauvaise direction ou qui donnera du sens ou une réponse là où il convient de se questionner.

Il s’agit d’une technique bien particulière, qui n’a rien de hasardeux ou d’ésotérique. Elle est articulée autour d’un entretien, puis de l’expression et de l’analyse du rêve proprement dit.
Une attention toute particulière est donnée aux images, aux mots et aux idées, ainsi qu’à l’ensemble des éléments associés.
A partir de là se dégage une sorte de “cartographie”, avec un symbolisme et des archétypes.
Ces derniers sont d’une importance capitale pour donner du sens et permettre à la personne de cheminer.
En fonction de la difficulté à relater uniquement le rêve, (c’est-à-dire, sans la “reconstruction” par la conscience analytique ou le mental), la séance pourra être axée vers un état de conscience modifié, appelé rêve éveillé ou “imagination active orientée” (IAO).
Ce n’est pas un état hypnotique, comme en TCH® par exemple. 
A l’issue de la séance, chaque personne disposera de son ou ses archétypes, en lien avec son rêve et, plus largement, avec sa personnalité.

Il en existe plusieurs et il est difficile de les citer tous, tant les rêves peuvent venir nous questionner. Globalement, nous pouvons mentionner quatre grands axes :

• Comprendre et donner du sens à nos rêves et à ce qui nous arrive : obtenir des réponses à des questions dans les différents domaines de la vie
• Mieux se connaître : développer sa confiance, se relier à l’essence de son âme, trouver des éléments liés à sa personnalité, faciliter la compréhension de ses dialogues internes…
• Etre guidé dans son quotidien et ses choix de vie : développer ses capacités intuitives, de précognitions, de discernement et de décision ; mobiliser des énergies utiles pour soi, les canaliser et/ou les maîtriser
• S’ouvrir à d’autres champs, à une meilleure compréhension de soi et de la vie : développement personnel, intérêt pour l’inconscient individuel et collectif…

Le Dr Michel Jouvet, neurobiologiste français (à l’origine de la description de l’état de mort cérébrale, mais aussi de la découverte du sommeil paradoxal) estime que certains rêves prennent une teneur toute particulière, car ils constituent une sorte de reprogrammation de l’individu et viennent préserver son intégrité psychologique.
Ses positions rejoignent d’ailleurs celles faites par Carl Gustav Jung, sur les fonctions et les effets du rêve.
De telles questions pourront être abordées lors de la séance DRIM.

Si une séance DRIM permet de mieux se connaître, d’apporter des réponses, de donner du sens et de développer ses capacités intuitives, d’être guidé, elle ne relève en rien d’une psychothérapie et ne se substitue nullement à une démarche psychanalytique.
Il s’agit donc d’une démarche personnelle, sans vocation thérapeutique.