VOS QUESTIONS DIVERSES ...

La réussite est toute subjective.
Parfois, des personnes témoignent des signes évidents, caractéristiques de l’état d’hypnose. D’autres, estiment que rien ne s’est passé, pourtant elles font état de distorsions du temps voire d’espace (on parle de distorsions spatio-temporelles, en hypnose) ou d’un profond sentiment de sérénité et d’apaisement. Le mystère de l’hypnose est qu’on peut être en hypnose, sans avoir l’impression d’y être !
Malgré cette subjectivité, on pourrait dire qu’une séance de préparation réussie est une séance au cours de laquelle la personne a pu faciliter le passage de l’analyse au ressenti et de la raison (le mental, la CAC), à l’émotion ou à l’intuition (la CIE).
A l’issue de la séance, la personne se sent rassurée, tout en pouvant développer en elle de nouvelles facultés, de nouvelles perceptions, de nouveaux ressentis.
Ces derniers ne s’arrêtent pas à la fin de la séance… mais ils commencent même à l’issue de la préparation !
Il n’est pas rare que des personnes verbalisent de nouvelles sensations physiques et que leur discours change.
Une porte s’est ouverte.

Elle n’est évidemment pas obligatoire, mais vivement conseillée. La TCH® est une expérience particulière qui nécessite une bonne préparation, à la fois pour se rassurer, mais aussi et surtout pour apprendre à induire un état de calme, à ralentir son système nerveux, puis à induire l’état hypnotique.
Enfin, au cours d’une séance de préparation, des conseils personnalisés pourront être donnés. Ces derniers peuvent être utiles au quotidien, au-delà même de la séance de TCH®, pour développer ses facultés d’hyperconsicence.

Une séance de préparation est recommandée pour désactiver la CAC et donc pour activer la CIE, aussi bien en durée, qu’en “qualité”. Il s’agit d’un processus qui n’est pas forcément inné et qui s’apprend.
Face à tout processus d’apprentissage, nous ne sommes pas égaux.

Une bonne préparation devrait être articulée autour de trois temps :

Un échange, au cours duquel les facteurs de résistance ou les freins seront abordés et mis en lumière : attentes, peurs, conditionnements, stress, hypercontrôle…
Ce temps d’échange est indispensable pour personnaliser la séance et constitue le point fort d’une préparation. Ainsi, durant la séance d’hypnose de préparation, plusieurs éléments verbalisés au cours de cet échange, seront intégrés… sous forme de métaphores ou de suggestions, tel que cela se pratique en “hypnose thérapeutique”.

 

La préparation proprement dite, incluant des techniques respiratoires pour induire le calme et ralentir l’activité physiologique et mentale, puis la séance d’hypnose.

 

Un petit temps d’échange, pour revenir sur le vécu de la séance, mais sans analyse, ni interprétation. La verbalisation par le ressenti reste un principe essentiel : si l’interprétation (a fortiori du praticien) renforce la CAC et l’égo, tout en enfermant la personne, le passage par le ressenti, lui, ne trompe jamais. Parfois, le silence, un sourire, une émotion se substituent aux mots…

Personnellement, je déconseille de prendre plusieurs billets de préparation et de réserver une séance de suivi post TCH® avant même d’avoir effectué la TCH® proprement dite.
Imaginons-nous un seul instant faire plusieurs réservations de voyages à la même date ou de se projeter dans une seconde destination de vacances avant d’avoir vécu la première !
C’est le meilleur moyen d’être arraché à la beauté du premier moment ! Il s’agit déjà de vivre pleinement l’expérience elle-même.
Ainsi, réserver plusieurs billets de TCH® sur un même week-end me semble contreproductif. Il en va de même pour les préparations ou les suivis post TCH®. Notre CAC pourrait même nous jouer des tours en programmant exactement l’inverse de ce que nous nous souhaitons !
Dans son fonctionnement logique et rationnel, elle entend : “plusieurs séances donc cela ne va pas fonctionner à la première” ou pire “si plusieurs séances sont prises cela signifie qu’aucune ne va réellement fonctionner”.
La CAC est conditionnée et disciplinée ! Ne rentrons pas dans son jeu !

 

En PNL, il existe un système appelé VAKOG. V comme visuel.
A comme auditif. K comme kinesthésique. O comme olfactif et G comme gustatif.
En fonction des personnes, le canal sensoriel préférentiel sera l’un ou l’autre, voire plusieurs canaux sensoriels combinés.
Si au cours d’une séance de préparation -et encore davantage une TCH®- il est fait référence à une image, par exemple, il ne s’agit surtout pas de se forcer à voir l’image suggérée… au risque de s’énerver de ne pas réussir.
L’image suggérée est uniquement un vecteur ou une indication sous forme de métaphore. Une métaphore, justement : lorsqu’on est passager en voiture et que l’on voit un panneau, notre attention ne va pas rester focalisée sur le panneau (qui n’est qu’une indication) … au risque de ne pas voir le paysage et de ne pas pouvoir se laisser surprendre par ce qui vient…

Si, au cours d’une séance, le bleu vous est suggéré et qu’une partie de vous-même vous dit, intuitivement, “vert”, laissez émerger les ressentis, les intuitions et les perceptions sur la base de ce vert… ce qui émergera en vous sera bien plus riche que l’hyper focalisation sur le “bleu”.
La séance de préparation peut aussi servir à identifier le canal préférentiel, notamment au cours de l’anamnèse. Des phrases telles que « je vois », « je comprends », « je ressens » sont des indicateurs qui vont permettre d’orienter la séance d’hypnose de préparation à la TCH®.

Le processus de mémorisation est un processus cognitif, donc mental.
L’hypnose induit un état de conscience modifié et, plus précisément encore, la TCH® va désactiver la CAC pour activer la CIE : les intuitions, les ressentis, les perceptions.
Ainsi, si une personne dispose d’une bonne mémoire visuelle ou auditive, par exemple, cela ne signifie pas que les signes de la TCH® seront nécessairement de cette nature.
S’attendre à cela constitue un facteur fortement limitant, car la personne se focalisera sur son processus, plutôt que sur son ressenti (qui peut souvent être différent et surprenant), au risque -là encore- de compromettre la séance…

L’imagination est une fabrication mentale de toutes pièces ; au contraire, la vision ou le ressenti passent par le corps.
La première se cantonne au cerveau et peut parfois induire un état de stress ; la seconde est propre au corps, aux émotions, elle a une tout autre teneur ou “saveur”.
La première serait plutôt rétraction autour de détails ; l’autre serait plutôt expansion et se manifeste par quelque chose d’enveloppant et de profondément rassurant, réconfortant, de l’ordre de l’indicible.
L’imagination est une construction sur la base d’un contenu connu, c’est un processus ascendant et actif, comme un émetteur ; la vision et le ressenti ne sont pas construits : c’est un processus descendant, à l’instar d’un récepteur… dont le contenu de ce qui sera reçu n’est pas connu d’avance.

A l’instar des personnes qui se répètent “je ne dois rien attendre”, se poser la question de savoir si cela va fonctionner… c’est déjà attendre quelque chose.
Ne rien attendre, c’est attendre quelque chose.

A chaque fois que la CAC reprend le contrôle, il est judicieux de revenir au vécu corporel et aux différents ressentis physiques. Dans tous les cas, cela passe par le souffle. 
Le mot même (du latin, spiritus) nous renvoie à l’esprit, au psychisme, à la psyché, à la spiritualité.
Dans toutes les disciplines ancestrales, le souffle (donc la respiration) est la voie royale vers la psyché et le monde des esprits.
Par exemple, pour favoriser une profonde relaxation (qui reste le préalable de la désactivation de la CAC), il est recommandé de pratiquer des expirations longues ; celles-ci vont ralentir l’activité du système nerveux orthosympathique et au contraire activer le système nerveux parasympathique (repos, relaxation, états de conscience modifiés, méditation, hypnose…).

Après la TCH®, il conviendrait presque de poursuivre cette routine, afin de désamorcer la CAC et de renforcer l’accès à la CIE au quotidien.
Si l’hyperconscience est presque innée pour certaines personnes, pour d’autres, cela nécessite un petit « entrainement », comme pour tout processus d’apprentissage.

Rassurez-vous, toutes les salles en hiver sont chauffées
Rapporter un coussin et un plaid n’est pas strictement nécessaire, mais cela est recommandé.
En effet, la baisse de l’activité physiologique (qui induit un état de détente, propice à un état de conscience élargi) met certaines fonctions corporelles au repos.
C’est là l’effet du système nerveux parasympathique, qui fait notamment baisser la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire et la température du corps.

Celle-ci baisse de 0,25° C toutes les 15 minutes, soit environ 1° C par heure.

La réponse est dans votre question, faudrait-il dire.
En premier lieu, il s’agit avant tout de ne pas se comparer à d’autres personnes, aux témoignages entendus et de se fixer un challenge.
Les facultés d’hyperconscience sont différentes d’une personne à une autre comme tous nos potentiels, d’ailleurs.
Au contraire, la démarche est toute personnelle et pour cela il s’agit de s’entrainer régulièrement en y trouvant une source progressive de satisfaction et d’ouverture à travers une meilleure qualité de présence, une capacité à ressentir, à développer son intuition, y compris au quotidien.

Une séance de suivi TCH® est souvent l’occasion :

. De revenir sur le contenu de la séance de TCH® proprement dite.
. De faire émerger ou de retrouver des éléments de la TCH® qui auraient été enfouis ou refoulés par la CAC
. De prendre le temps d’échanger “à froid” sur le déroulement et les éléments de la séance de TCH®
. D’assurer un suivi à distance en aidant la personne à accueillir, au quotidien, des signes, des intuitions, des ressentis…

Il n’est pas rare aussi, à l’issue de cette séance post-TCH®, que la personne prenne conscience de changements et qu’elle s’engage dans une autre dynamique, confortée par la TCH®.
Jean-Jacques Charbonier indique d’ailleurs : “Nous le répétons inlassablement, l’après TCH® est au moins aussi important que la séance elle-même”.

Une bonne séance de suivi post-TCH® devrait être articulée autour de 4 temps :
. Un échange en amont, au cours duquel la personne est invitée à revenir sur son expérience.
. La séance d’hypnose proprement dite.
. Un échange après la séance : il ne s’agit pas d’analyser ou d’interpréter ce qui a été vécu ou revécu, mais de revenir sur le vécu corporel et émotionnel, les perceptions, les ressentis, les intuitions.
. Des conseils et des “clés” pour désactiver la CAC au quotidien et développer les facultés et les ressources de la CIE, telle qu’elle a pu émerger durant la TCH® ou même ultérieurement.

Il est évidemment totalement impensable d’imaginer faire des séances de TCH® à distance, pour de multiples raisons techniques, de dynamique de groupe et de qualité de présence.
Dans certaines indications thérapeutiques de l’hypnose (par exemple : l’hypnose clinique avant un acte médical ou chirurgical ou encore en soins continus ou en soins palliatifs), l’hypnose “en visio” ne serait pas adaptée non plus.
Toutefois, pour d’autres indications -et c’est le cas lors des préparations et des suivis TCH®-, le format à distance, en “visio”, ne présente strictement aucun inconvénient.
Au contraire, cela vient renforcer l’isolation sensorielle, dans un univers connu (chez soi). Tout est mis en place pour développer l’alliance et la qualité relationnelle, nécessaires à la mise en confiance et au bon déroulement de la séance.
La visio n’a strictement aucune incidence sur la qualité de l’induction hypnotique ; bien au contraire, car la personne est en confiance, avec ses repères spatio-temporels à elle, invitée à prendre ce temps uniquement pour elle.
Enfin, la séance personnalisée est enregistrée et pourra être réécoutée, aussi souvent que souhaité.

En premier lieu, pour faire émerger les pleins potentiels de notre CIE et devenir hyper conscients, nous savons que l’activité physiologique doit être ralentie.
Pour cela, il est nécessaire de ne pas boire de café, thé, excitants (jus d’orange, boissons vitaminées…).
Il est indispensable également de couper toute source de stress ou d’immédiateté avant une séance d’hypnose et encore plus de TCH® (réseaux sociaux, fils d’actualité, sms…).
Enfin, il est nécessaire d’apprendre à rééquilibrer son système nerveux autonome, qui va interagir sur le cerveau émotionnel (cerveau limbique) et donc sur notre disponibilité “mentale”.
Pour cela, les pratiques respiratoires sont absolument incontournables.
Certaines d’entre elles ont fait l’objet de nombreuses études scientifiques, étayées. Beaucoup de personnes disent pratiquer des exercices respiratoires, mais très peu connaissent les subtilités d’une respiration dynamisante ou relaxante par exemple et font exactement l’inverse de celle.
Ce point sera abordé lors de la séance de préparation à la TCH®, mais aussi en suivi post TCH®.

Pour être hyperconscient au quotidien, il s’agit davantage de cultiver une nouvelle posture, un nouveau lien à soi, aux autres, au monde et à la vie. Cela commence par le fait de “placer son cerveau plus bas que le coeur”, donc à vivre les expériences du quotidien ailleurs que dans sa tête, mais dans ce que l’on ressent.
C’est un “entrainement”, un chemin, plutôt qu’un objectif !

« Laisse ton cœur avoir le dernier mot »

Jean-Michel Schlupp, est psychanalyste, hypnothérapeute, DU de psychopathologie.
Il dispose d’une longue expérience dans l’accompagnement humain, en cabinet et en milieu hospitalier, y compris auprès de personnes fortement fragilisées par la vie.

Après un parcours psychanalytique de plusieurs années, il s’est formé à de nombreuses approches (sophrologie, cohérence cardiaque et cardiofeedback, neurosciences appliquées, énergétique, MBSR, communication bienveillante, Education Thérapeutique du Patient…). Particulièrement sensible à l’art, à la musique classique et à la spiritualité, il est l’auteur des ateliers « Les Temps d’InspirARTions® » au sein du célèbre Musée Unterlinden de Colmar.

Il intervient également au sein du DU Psychologie spirituelle et soins palliatifs auprès de Eric Dudoit.  Il a la particularité d’associer des disciplines au demeurant contradictoires, pour s’inscrire dans une démarche éclectique, ouverte et non dogmatique, comme le concevait Carl Gustav Jung.

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. Durée : Prévoir 01h30 / 02h00

La séance comprend :
. Séance en visio (échange, explications, conseils, séance guidée)
. Envoi de votre enregistrement sonore (votre séance)
. Envoi d’un fichier audio de relaxation avec respiration guidée à fréquence fixe (15 mn)
. Envoi d’un fichier audio de séance d’hypnose (50 mn)
. Envoi d’un document PDF complet avec l’ensemble des conseils et des recommandations