LA TCH D’OMAR. IMPOSSIBLE DE NE PAS ÊTRE ÉMU AUX LARMES EN LISANT CECI :

Omar Hamchaoui a perdu récemment sa femme et ses six enfants dans un tremblement de terre.
Il est venu tout spécialement d’Alger pour faire sa TCH à Toulouse dans l’espoir de les retrouver.
Omar est un homme mince, élancé, élégant, instruit, intelligent et chaleureux.
Dès son arrivée, il a offert à chacun de nous trois un joli coffret de grosses dates brillantes venues tout droit de son pays.
On devine à son regard et à son sourire blessé qu’il a beaucoup souffert et que cette souffrance ne s’éteindra probablement jamais. Rien que d’imaginer l’épouvantable déflagration que son cœur a dû subir en découvrant l’innommable, nous impose le plus grand respect pour cet homme. Comment résister à un tel drame ? Comment survivre ? Comment pouvoir oser prétendre que « rien n’est grave et tout est juste »?

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Bonjour Docteur et toute l’équipe,

Permettez-moi de vous faire part de ce que j’avais vécu lors de ma participation à la TCH du 02-02-2019 à l’hôtel Pullman de Blagnac, séance du matin.

– Comme je l’avais déjà dit à la fin de la séance, il s’agissait de ma toute première expérience, faite sans aucun préalable préparation (ni MP3, ni aucune autre assistance). Malgré tout, j’avais vécu 4 scènes qui sont définitivement ancrées dans ma mémoire.

– En fait, je n’avais pas constaté ma décorporation exactement selon le protocole suggéré. Je ne m’étais pas vu traverser le plafond ni vu la vue de dessus de l’hôtel par exemple. J’avais cru alors que cela n’allait pas marcher pour moi. Seulement, en une fraction de seconde, je me sentis volatilisé brusquement vers le haut. Très haut vers le ciel. Je revenais vers ma place, entendant ce que vous disiez et je repartais immédiatement. Il est aussi à souligner que le temps de ces déplacements m’était bizarrement quasiment nul.

– A mon arrivée au banc suggéré, j’étais vraiment mal à l’aise. C’était comme un endroit terrestre où il fait froid et un mauvais temps. Et je ne voyais personne! Je m’asseyais et me relevais.

1) Ensuite, la possible plage et les beaux jardins dont vous parliez, je les voyais partiellement mais sans voir personne. Mais, dès que vous avez prononcé le nom de montagnes, là, un nuage clair se dirigea vers moi. De celui-ci, sortit subitement ma grand-mère paternelle décédée il y a plus de 30 ans (à l’âge de 96 ans) et notre chien Tarzan. Ce dernier était si affectueux et intelligent que tout nos villageois l’aimaient et l’appelaient ‘’Tarzan le magnifique’’. C’était un chien policier offert par un soldat Français à quelqu’un de ma famille. Tarzan et grand-mère sortirent en même temps de ce brouillard. Tarzan léchait très affectueusement mes pieds et sautillait. Quant à grand-mère, elle était dans son âge d’environ 50 ans, solide comme dans son vivant, avec des bottes en caoutchouc noir et une tenue qu’on porte pour les travaux dans les champs. Le temps que je pose ma joue droite sur la sienne, elle (souriante) disparait avec Tarzan immédiatement, me faisant savoir (par télépathie) qu’ils ne pouvaient rester plus longtemps.

2) Lorsque je vous entendais docteur nous dire qu’on pouvait demander à voir nos défunts, c’était le moment où je venais juste de regagner l’endroit où il y avait le banc. Instantanément, un nuage mi opaque mi clair venait à moi. J’avais bien voulu demander à voir toute ma famille (ma femme et nos six enfants) bien sûr; seulement, je n’avais demandé à voir que ma défunte fille ainée (disparue à l’âge de 15 ans) ou ma défunte femme (disparue à l’âge de 39 ans).
Et pourquoi me diriez-vous? Tout simplement parce que, à l’intérieur de ce nuage il n’y avait que la silhouette de ma défunte fille ainée et de sa maman, qui pressaient le pas vers moi. Ce nuage servait comme d’un moyen de leur locomotion. Et je compris instantanément aussi, que leur règlement (ou la loi ?) ne permettait justement qu’à une seule d’elles de sortir et venir à moi. Ma femme avait alors devancé ma fille et sortit du nuage pendant que ma fille restait tout près, mais toujours à l’intérieur du nuage. Ma défunte femme n’était pas habillée comme grand-mère.
Non, elle était faite de lumière blanche un peu plus claire que le nuage qui les transportait. Quant à ma fille restée dedans, sa silhouette était très reconnaissable mais pas autant que sa maman qui était dehors devant moi.
Elles étaient bizarrement aussi pressées que grand-mère dans l’autre plan. Comme si elles n’étaient venues que par devoir, par respect ou par amour, sinon, le moment ne le leur permettait pas. Ma femme me fit comprendre qu’elle m’aime tout aussi fort qu’avant et même plus. Mais aussi, elle se montra pas très fière de moi.
Je l’ai questionnée : pourquoi et que dois-je faire pour y remédier ?
Elle me répond qu’il faut que je sois SAAAGE,…
Effectivement, je ne le suis pas depuis un certain temps.
Je l’avoue. Je suis devenu nerveux et j’engueule ceux qui tentent de marcher sur mes pieds.

Ensuite, sur l’aide qu’elle était prête à me porter, je lui ai demandé quelque chose (de personnel, que je ne peux divulguer ici), elle l’avait agréé aussitôt. Mais quand j’allais ajouter d’autres demandes elle me répond d’un ton sec : ‘’Une seule chose à la fois’’! Et elle repartit avec notre fille, illico presto, comme vraiment pressées.

– Je descendis plus bas.

Là, je me retrouve dans une villa dont la cuisine (assez longue) est individualisée et représente un prolongement de la bâtisse pour former ainsi un certain angle supérieur à 90 degrés. Cette cuisine a une fenêtre qui donne sur le jardin, barreaudée en fer forgé noir (en mailles de 10 cm).
C’est en cet angle que se trouve la porte d’entrée (au point de jonction de la cuisine et du reste de la maison) qui donne d’abord sur le jardin, ensuite vers le portail qui s’ouvre vers l’extérieur (une rue).
Ma femme (actuelle) était à ma gauche en train de nettoyer le levier de cuisine fait d’une matière presque en verre. Moi-même debout au niveau de la porte d’entrée, et devant moi, dans le jardin, le dos de mes 2 fils (actuels), avec chacun une carrure de jeunes hommes d’une vingtaine d’années (mes 2 fils actuellement ont juste 12 et 13 ans).

-Je descendis encore plus bas.

Là, je vis un décor inoubliable. 2 immeubles presque neufs, face à face, de 3 ou 4 étages, assez longs, peints partiellement en blanc et en marron clair. Ils sont séparés par une rue piétonnière, peinte de l’axe vers ma gauche en marron clair comme les 2 immeubles et de l’axe vers ma droite en blanc. Le long de l’axe, des piliers cylindriques d’environ 1,20 m de haut et 40 cm de diamètre, crépis avec des galets centimétriques beiges-clair à blanc cassé.
Personne dans cette rue, sauf moi et une fillette à quelques mètres devant moi. D’âge d’environ 3 ans, blonde, des cheveux lisses, jaune doré attachés en queue de cheval, une robe très courte bleue très claire allant au blanc, et un ballon ovale bleu ciel très clair dans sa main. Pendant que je la regardais, elle leva ses yeux et les rabaissa d’une façon innocente comme si elle ne m’avait pas vu du tout ou que ma présence ne l’intéressait pas.

– Si je projette sur un plan horizontal les différents plans où j’ai vécu ces visions, et comme la direction nord, celle vers le haut, eh bien, le plan du banc (ma défunte épouse et ma défunte fille) se trouvait au Nord-Est. Celui des montagnes (grand-mère et notre chien) au Nord-Ouest. Celui de la villa (avec ma famille présente) au Sud-Est. Celui de la fillette, au Sud-Ouest.

Si vous permettez mes interprétations docteur, les voici :

1) Ma défunte grand-mère et ma défunte épouse (et mes gosses) n’évoluent pas sur un même plan. La 1ère évolue sur un plan semblable au plan terrestre (vêtement, corps physique). Il faut dire que grand-mère était dure sur terre. Brave, travailleuse, mais très sévère. Quant à ma défunte épouse (et donc nos gosses tous en bas âge, et donc innocents), elle évolue sur un plan différent fait de lumière. En fait, mon épouse était une femme très pieuse, connue pour être très bonne et est décédée avec tous nos six mômes d’une mort violente.

2) Concernant l’image de la villa avec ma famille actuelle, il s’agirait peut-être de notre futur ? D’une maison que nous allons habiter dans quelques années, lorsque nos gosses auront 20 ans ? C’est-à-dire dans quelque 7 à 8 ans ?

3) Quant à la fillette,…Est-ce ma 3ème défunte fille (qui ressemble bien à cette fillette) qui s’est incarnée quelque part en Europe (ou en occident), car le décor dans cette vision, comme dans celle de la précédente, était un décor Européen. Ma 3ème défunte fille était blanche de peau, des cheveux blonds mais mi crépus qu’elle tenait en queue de cheval aussi. Son visage était aussi semblable à celui de la fillette là. Dieu seul connait la vérité,…

4) Pourquoi ma défunte grand-mère comme ma défunte femme, elles étaient toutes 2 si pressées ?

La seule raison qui m’est insufflée (par je ne sais qui) est probablement le moment de la séance de la TCH. Les âmes des défunts ne sont elles pas gênées par la lumière du jour ? Depuis la nuit des temps, on dit (du moins chez nous en Kabylie), que le meilleur moment de visiter les tombes au cimetière est de très bon matin, avant qu’un rayon de lumière ne se lève.
A cet effet, permettez-moi docteur de vous soumettre une idée. C’est de demander à votre statisticien de faire une corrélation entre la réussite de la TCH (réussite= le nombre personnes ayant bien vécu leur TCH et la qualité des visions rapportées) et l’horaire de la TCH. Je suis presque certain que les meilleurs résultats seront ceux des séances de la soirée. Lorsque le soleil se couche.

Merci de m’avoir lu docteur. Je vous permets de corriger les phrases que vous trouvez difficiles à comprendre, de supprimer ce qui ne doit pas être dit et enfin de faire ce que bon vous semble de cet écrit.

Mes plus vifs remerciements à vous docteur Charbonier, à Marc Leval, à Gine et à toute l’équipe organisatrice de ces ateliers.

Qu’une révolution d’une science post-matérialiste se développe chaque jour davantage !

Omar Hamchaoui.

 

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