SOIGNER AVEC LES MAINS
Un grand merci à Chrystel pour son joli témoignage.
Manifestement on lui a indiqué de soigner avec ses mains en toute confiance lors de sa TCH ; c’est pour elle un message important et j’espère que cette indication soulignée par sa grand-mère décédée l’aidera dans son chemin de vie. Chrystel avait jusque là un blocage pour soigner de cette façon, lié à un traumatisme vécu dans une vie antérieure qu’elle a pu identifier en TCH. Quand l’origine d’un blocage est trouvée, il est levé.
J’espère que Chrystel nous donnera bientôt de bonnes nouvelles sur les soins qu’elle va prodiguer.
Un point m’intrigue dans son récit : je ne parle jamais d’une rencontre avec un extraterrestre dans ma suggestion hypnotique, pourtant c’est ce qu’a entendu Chrystel.
Bonjour Dr Charbonier,
Voilà, je trouve enfin le temps de vous transmettre mon vécu lors de la TCH du 27 mars à 13h30 à Grenoble. Dès le soir-même j’avais tout mis par écrit, pour ne rien oublier.
Merci de permettre à des milliers de personnes de vivre cette expérience, car un jour peut-être ce procédé remplacera les psychothérapies classiques.
Voici le récit de ce voyage extraordinaire.
Lorsque l’hypnose commence, à chaque fois que la voix dans le casque devient très grave et s’étire, je ressens un gros vertige dans ma tête, comme si je n’étais plus amarrée à mon corps physique. Mon cœur palpite. Mais dès que le son grave s’arrête, le vertige s’arrête.
Il aurait fallu que ce son dure plus longtemps, pour me permettre d’aller jusqu’au bout du processus, peut-être aurais-je pu ainsi sortir de mon corps. Puis vous nous suggérez de sortir de notre corps, de nous voir du dessus, et de traverser le toit du novotel. C’est là que d’un coup, je me sens au-dessus du novotel.
Je peux sentir le soleil et le vent sur moi. Puis d’un seul coup, je file comme l’éclair et je me retrouve sur une planète déserte. Le sol est très rouge et il y a des reliefs autour de moi.
C’est le silence total. Puis je me retrouve sur une plage et je vois Jésus venir vers moi . Il ne dit rien et tend le doigt vers le ciel, montrant quelque chose derrière moi. Je me retourne et cherche ce qu’il y a à voir, mais je ne vois rien à part le soleil.
A ce moment précis, votre voix refait surface dans ma conscience et je vous entends parler d’un banc et d’un brouillard lumineux. Aussitôt je me vois m’asseoir sur ce banc, mais je ne sais pas pourquoi, car je n’attends personne en particulier.
Puis je vois arriver une femme qui ressemble énormément à une de mes tantes.
C’est ma grand-mère, celle que je n’ai jamais connue, dont je n’ai jamais vu de photo. Pourtant je sais que c’est elle. Elle s’assoit en face de moi, me prend les mains, les retourne, les regarde.
Et là je lui demande si je dois vraiment soigner les gens avec mes mains, dans cette vie (je précise que je suis en thérapie en ce moment justement pour comprendre pourquoi je fais des crises d’angoisse et ressens de la colère quand j’essaie de soigner quelqu’un avec mes mains).
Elle me répond que oui et elle dépose une boule de lumière dans chacune de mes mains. Je lui dis alors que ce n’est pas la peine de faire ça, que de toute façon je n’arrive pas à soigner les gens avec mes mains, que je fais un blocage. Elle me répond que j’ai peur d’échouer, de ne pas pouvoir soigner les gens. Je ne comprends pas pourquoi elle dit ça. Elle pose alors sa main sur mon front et là je vois des images : Je suis un médecin sur un champ de bataille. Je pense qu’il s’agit de la guerre de sécession.
Il y a des soldats blessés partout, je ne peux pas tous les soigner, et en plus je manque de moyens, de matériels, de produits. Je suis en colère et je ressens de l’impuissance. Puis je me vois dans la vie civile, un monsieur sombre, dépressif, muré dans le silence. J’ai renoncé à mon métier de médecin, je ne veux plus soigner qui que ce soit. Je suis traumatisé par cette guerre et hanté par tous ces morts.
Je reviens alors sur le banc. Ma grand-mère a toujours sa main sur mon front et là je lui demande de m’enlever ce blocage, de nettoyer cette mémoire. Et là, d’un seul coup, je vois devant moi un magnifique lever de soleil. Je suis au milieu du ciel et je regarde ce soleil, je suis émerveillée.
Une immense émotion m’étreint. Je n’arrête pas de dire : « Grand-mère, regarde, regarde, c’est magnifique ! ». Et je reste là, un long moment, fascinée par ce soleil naissant, je suis tellement bien.
Puis je retrouve ma grand-mère sur le banc.
Elle me dit « Viens ! », et elle disparaît. Je voudrais la suivre, mais je n’y arrive pas, et j’ai peur de la perdre, je ne vois que du brouillard autour de moi.
Alors d’un coup je l’appelle par son prénom, en criant. Et instantanément, je la retrouve dans un hôpital, mais il est en piteux état, sale, et le mobilier est très rudimentaire.
Il y a un malade allongé sur son lit. On dirait qu’il nous voit, il redresse le buste, mais il a l’œil hagard, il semble en état de choc.
Il est couvert de sang.
Ma grand-mère me fait poser ma main gauche sur sa poitrine et ma main droite sur son front. Elle fait de même. Puis elle me demande de visualiser le soleil levant que j’ai vu juste avant. Je m’exécute, quand tout à coup le malade ferme les yeux, retombe sur son oreiller et sa tête roule sur le côté. Et là, je m’écrie : « Mon dieu ! Il est mort, on l’a tué ».
Les larmes me montent aux yeux. Mais ma grand-mère me répond d’une voix très douce : « Non, regarde ! Il est toujours vivant, il s’est juste endormis d’épuisement, apaisé de ses souffrances ». Et là je comprends enfin ce qu’elle voulait dire par « peur d’échouer ».
A ce moment précis, je me retrouve à nouveau sur le banc, mais ma grand-mère n’est plus là. Je l’appelle, et j’entends sa voix au loin, elle me dit qu’elle doit partir, mais qu’elle restera toujours près de moi, surtout quand je soignerai les gens.
Puis je me retrouve à nouveau sur la plage avec Jésus.
Il retend le doigt vers le ciel, alors je me retourne et là je comprends qu’il me montre le soleil et il me dit : « Utilise l’énergie du soleil pour soigner les gens ».
Après cela, je me dis que mon voyage est terminé et j’en suis ravie car je suis fatiguée, j’aimerais que tout ça s’arrête. Mais je vous entends parler d’une rencontre avec un être extraterrestre et là je découvre quelqu’un devant moi. Je crois reconnaître quelqu’un que j’ai connu dans un autre monde, mais je ressens que ce n’est pas lui. Il a l’air humain, il ne dit absolument rien, on se contente de se regarder l’un, l’autre.
Puis après un long moment, je vous entends à nouveau, vous parlez d’une lumière divine et d’un coup je me retrouve dans une église.
Dans la rangée de droite, sur le tout premier banc, assise au bord de l’allée centrale, je découvre une amie à moi, qui est actuellement en burn out. Je ne suis pas étonnée, car je sais qu’elle va parfois à l’église.
Puis je la vois assise sur une chaise devant l’autel.
Je m’avance jusqu’à elle, je suis en face d’elle, mais elle ne me voit pas. Et là un faisceau de lumière descend sur elle, et je dis : « Seigneur ! Peux-tu lui envoyer tout l’amour que tu as, pour l’aider à trouver le chemin ? Protège-la, je t’en prie ! ».
Je précise que je ne suis pas croyante, que je ne vais jamais dans une église. Lorsque j’ai raconté cela à mon amie, elle m’a confirmé qu’elle s’asseyait toujours à cette place-là, dans l’église, mais sur la 2e rangée, car la première est toujours prise par des gens importants.
Mais moi quand je l’ai vue dans cette église, il n’y avait qu’elle et moi, le premier banc était libre.
Puis ce fut la fin de mon voyage. Enfin, j’ai pu revenir à ma conscience ordinaire, bien avant que vous sonniez la fin de l’hypnose.
J’étais épuisée. Lorsque je me suis levée, mon premier pas a failli me faire vaciller.
Encore merci pour ce magnifique voyage.
Chrystel Chevron