C’EST À TOUTE UNE FAMILLE QUE VOUS AVEZ RENDU LA JOIE DE VIVRE !…
Nadine Gomez après ses 2 TCH vécues à Montpellier ce we.
Bonjour à toute l’équipe
Mes deux TCH ont eu lieu samedi et dimanche à Montpellier à 9H au Novotel.
Comme vous pourrez lire dans le compte rendu , si la première a été décevante, pour avoir voulu trop bien faire, la seconde alors que je ne m’y attendais pas , a comblé tous mes espoirs et plus encore. Encore un immense merci à vous et à votre équipe.
Bien sûr que vous dérangez : vous permettez à des milliers de gens de retrouver l’apaisement, la foi, la forme, l’énergie pour avancer et même la santé. (je ne ressens plus de brûlures et je me sens en pleine forme aujourd’hui).
Alors que dans ce monde fou, on nous pousse chaque jour à nous endormir, vous êtes tous les trois des éveilleurs de conscience. Quelle belle mission.
Encore merci pour cette aventure humaine, pour ces merveilleux voyages que vous nous permettez de vivre. Vous nous aidez à dépasser le pire fléau de cette planète : la peur, pour nous permettre d’avancer sereinement sur notre chemin de vie.
Ces 2 TCH m’ont apaisée, mais je n’ai pas été la seule à en bénéficier.
Par mon retour, la peine de mes parents agés, de ma soeur, ma belle soeur, des enfants a été adoucie. Bref, grâce à vos ateliers, lorsque vous m’avez permis de m’allonger dans ce fauteuil rouge pour vivre ce grand voyage, c’est à toute une famille que vous avez rendu la joie de vivre.
Avec tous mes remerciements et mon amitié sincère.
Nadine Gomez, Palavas Le 13 septembre 2021
tch du samedi 11 et dimanche 12 septembre 2021 à Montpellier
Mon frère Eric est décédé le 6 février 2021 d’un cancer. Malgré une opération qui a duré une éternité et des mois de traitements, de courage et de souffrances, malgré l’amour de sa famille, il n’a pu échapper à son destin , il venait d’avoir 50 ans.
Même si j’avais eu la chance de le voir en songe par trois fois, au cours de mes nuits, depuis son départ, j’étais impatiente de participer à une TCH pour le retrouver. Nous étions si proches. J’avais dévoré le livre du docteur Charbonier “j’ai envoyé dix mille personnes dans l’au-delà”. Pourquoi pas moi ?
Mais je n’ai pu obtenir de place pour le mois d’avril. Par chance, il y a eu un report au mois de septembre, le “hasard” a fait que j’ai pu en acheter une qui se revendait. Premier miracle, je n’y croyais pas. Quelques semaines après, suite à un désistement, j’ai pu en avoir une autre. Deux chances valaient mieux qu’une.
Séance du samedi 11 septembre.
Je me suis préparée comme une marathonienne : arrêt du sucre, du café, méditations, entrainements avec le MP3 du docteur Charbonier, sommeil et surtout j’ai pris rdv avec mon frère en parlant à sa photo la veille…. bref j’ai tout fait pendant des semaines pour être au top le jour J.
J’arrive en avance, je prends un journal dans le hall de l’hôtel, le midi libre du jour, je tourne les pages sans les lire, juste pour passer le temps, je lis les gros titres sans y porter la moindre importance et pourtant une phrase dans une pub, va me “parler” : je ne serai malheureusement pas présent aujourd’hui. Je pose le journal, je ne veux pas attacher d’importance à des mots qui ne me concernent pas.
Il est presque l’heure, on vient nous chercher, prise de température, vérification des billets, on entre dans la salle, je suis calme et à la fois excitée. Enfin, ce jour tant attendu est arrivé. J’ai bien capté le message de Marc Leval et du Docteur Charbonier : il ne faut rien attendre, juste lâcher prise.
Plus facile à dire qu’à faire. Bientôt nous nous installons dans les fauteuils, j’avais tout prévu coussins, couette, mouchoir, masque pour les yeux, jusqu’aux chaussons pour ne pas avoir froid. Je préfère m’installer en fond de salle. Le voyage commence. Je respire , je suis les indications à la lettre, je suis préparée, peut être trop. Lors de mes méditations quotidiennes, je me shoote aux couleurs, là rien. Je me sens sortir de mon corps en force, j’avance très vite.
J’ai pu suivre plusieurs séances d’hypnoses sur Montpellier il y a quelques années et à chaque fois je suis partie “par hasard”, dans des voyages qui m’ont emmenée dans des vies antérieures ou des passages difficiles de ma vie.
La voix dans le casque nous guide vers un banc. Le banc, je l’avais vu lors d’une séance pour accéder aux annales akashiques. Là, pas de banc, pas de brume , rien, que du vide, je me sens planer au milieu du vide dans un ciel noir constellé de petits points blancs. Je me souviens juste d’une énorme tête de tortue qui me regarde longuement puis qui disparaît et cette phrase qui se réimprime en gros caractères blancs dans ce ciel noir : je ne serai malheureusement pas présent aujourd’hui.
Je flotte, je ne fais que flotter, j’ai compris le message cette fois. Je ne verrai pas mon frère.
Je ne ressens rien, je flotte. Je me souviens de cette chaleur intense lorsque le docteur Charbonier nous a guidés pour aller vers la boule d’énergie. J’ai également mal aux oreilles, c’est comme si ça tourbillonnait à l’intérieur, comme si j’avais d’énormes bouchons qui essayaient de sortir. Il est temps de rentrer. Déjà ! Je suis surprise en enlevant mon masque de découvrir que j’avais certainement pleuré, mes joues sont mouillées. Mes oreilles sifflent et j’ai encore mal. Pourtant il a du se passer quelque chose au niveau du cœur parce que j’ai le sentiment qu’il a doublé de volume, je me sens remplie d’amour. C’est étrange.
Je ne suis pas déçue, je crois que je savais. Je remercie l’équipe. Je suis sincère. Je rentre. Demain sera peut être un meilleur jour mais cette fois, pas de méditation de préparation, tant pis, je verrai bien. Avant de m’endormir, je parle une nouvelle fois à la photo de mon frère. Je le remercie pour son message qui m’a préparée afin d’être moins déçue, je lui rappelle que dimanche j’y retourne. Qui sait ….mais j’ai peu d’espoir.
Dimanche 12 septembre :
J’arrive à l’hôtel, j’ai pris mon temps aujourd’hui. Le matin je me suis demandée si j’allais faire le trajet. Et puis je me suis décidée, rien que la musique vaut le déplacement , ça me détendra et je pourrai écouter les récits des autres participants.
Je choisis le même fauteuil que la veille. Au fond de la salle, je serai tranquille.
Je n’attends rien cette fois et je me détends, complètement. Je vais être bien surprise. ça démarre tout de suite.
Un œil apparaît, il est rond, ouvert, avec de longs cils, il me fixe puis des couleurs se mélangent, du rose, du vert, du violine tout tourbillonne, il y a une corde, je la suis il y a un cerf volant, je prends conscience que c’est moi : je suis ce cerf volant, je plane tout en douceur, je monte, monte, monte. Le banc apparaît, il y a du brouillard, je m’allonge , il y a des présences qui m’observent dans cette brume, je ne m’en préoccupe pas, je ne connais personne, je suis à la fois allongée sur le banc endormie et en même temps spectatrice. Je capte ce message : nous sommes vivants, c’est toi qui dors ! ouvre les yeux, tu peux nous voir.
Une plage apparaît. Debout sur le sable, je regarde un bateau de pêcheurs d’une époque très ancienne, ils jettent des filets dans l’eau. Soudain, je suis aspirée vers ce bateau, je pars ventre en avant, mes bras sont rejetés vers l’arrière. Je suis un de ces pêcheurs. Sur la plage, des enfants courent, jouent en criant, un homme barbu vêtu d’ une longue tunique claire marche le long de la plage, tranquille.
Je sais que c’est Jésus. ça me parait d’une évidence.
Je ne suis même pas surprise !
Je redeviens moi allongée sur de l’ herbe ou plutôt au dessus de l’herbe, comme en suspension, elle est d’un vert incroyable et semble vivante. Elle vibre, ondule. Je suis si bien . Mon premier chien “Wisky” apparaît.
Il est parti il y a plus de 40 ans.
Il bondit, sautille au dessus de moi, il est joyeux. Quel bonheur de nous revoir. Je capte sa joie, il m’a reconnue. Il n’a pas changé, toujours aussi foufou.
J’observe le ciel, je vois 3 boules les unes au dessus des autres, les couleurs sont surprenantes, si vivantes , une pyramide semble toucher ce ciel étrange.
Puis de nouveau le sable, je suis au bord de la plage, seule quand je l’aperçois dans l’eau. C’est mon frère. Il me sourit. Je ne peux pas bouger, mes pieds sont comme ancrés dans ce sable, je ne peux ni lui parler ni m’approcher et pourtant nous communiquons.
Je ressens sa joie, son énergie, je capte son message : regarde, je fais ici ce que je n’ai jamais pu faire avant. Il me montre : je le vois bondir hors l’eau, très haut, comme le dauphin qui se trouve près de lui, il nage, rebondit, replonge.(Après renseignements pris auprès de ma belle sœur, j’apprends qu’il aurait aimé nager avec des dauphins mais qu’il n’a jamais pu réaliser son rêve )
Il est heureux, dans son élément. Je suis si près de lui, je sens mon corps trembler, je respire si fort j’ai l’impression que mon cœur va sortir de mon corps, il est toujours dans l’eau à jouer dans les vagues, je suis éloignée de lui et pourtant c’est comme si nous étions reliés, proches.
Il commence à sortir de l’eau, en m’éclaboussant avec son pied, il rit, quel bonheur de le voir si heureux, je le reconnais bien là, farceur, joueur. Puis il s’avance, il bombe le torse et il me dit : dis leurs, dis leurs , regarde, je suis redevenu beau, regarde.
Il me montre qu’il n’a plus cette affreuse cicatrice, un Y à l’envers, du cou jusqu’au ventre, il est en pleine forme il me répète : dis leurs, dis leurs. Je n’ai pas entendu sa voix, je l’ai ressentie à l’intérieur de moi. On est resté à 1mètre l’un de l’autre et pourtant c’est comme si nous nous étions pris dans les bras. Le docteur Charbonier nous guide vers la boule d’énergie mais je n’ai aucune intention de partir, je veux rester près de mon frère, le temps est passé trop vite, je m’en fiche complètement de cette boule d’énergie, j’essaye de m’accrocher au sable avec mes orteils , deux formes blanches sans visage, me soulèvent par derrière, par-dessous les bras et m’emportent vers le haut, je vois mon frère qui me fait un signe de la main, il me sourit. Ma colère le fait rire.
Il n’a pas changé de caractère, mais il est plus jeune, au top de sa forme. On m’a obligée à partir. J’ai une colère, une rage en moi ! ces formes me déposent, je suis comme un fœtus dans des …je voudrais écrire bras mais il n’y a pas de bras et pourtant je me sens bercée comme un bébé dans cette boule d’énergie.
Une forte chaleur, une douleur dans le ventre. Peut être que ma colère est entrain de fondre. j’ai le souvenir d’être comme un tube dans lequel on a déversé un liquide par le haut jusqu’en bas pour éteindre ce volcan qui bout en moi. Je vois la corde, le cerf volant, le retour se fait de manière tranquille. Je retrouve mon corps dans ce fauteuil rouge magique. Je suis encore toute tremblante, je pleure de bonheur, d’émotions. Ce que je viens de vivre est si merveilleux. J’ai besoin de temps avant d’ôter mon casque et mon masque.
Même si mon cœur est rempli d’amour et de gratitude, même si je sais qu’il est heureux , le retour à la “vraie” vie et l’ absence de mon frère restent difficiles. Mais cette séance de TCH m’apaise et va également faire du bien à notre famille à qui je vais tout raconter prochainement comme Eric, mon frère, me l’a demandé.
La vie va ce jour me faire un dernier cadeau. Jean Jacques Charbonier prend au hasard une fiche après le débriefing, sa main a pris ma feuille et j’ai quitté la séance avec son dernier livre dédicacé : La vie expliquée aux enfants. Encore merci Monsieur Charbonier.
Merci est un mot bien trop banal pour dire tout ce que je ressens, à cette formidable équipe qui m’a accueillie ces deux derniers jours. Merci à Etienne Dupont, Marc Leval et Jean-Jacques Charbonier.
Bravo à vous trois pour l’organisation et votre courage.
Je vous laisse libre de publier mon nom et mon retour de TCH si vous le souhaitez.
C’est en lisant d’autres témoignages que j’ai eu envie de sauter le pas pour me lancer dans cette aventure que je n’oublierai jamais. J’espère pouvoir aider d’autres personnes à mon tour.
Merci à vous 3.
Nadine Gomez
Palavas, le 13 septembre 2021