Bonjour à tous,

J’ai participé à l’atelier TCH du samedi 11 décembre après-midi à Poitiers avec 2 amis et je voulais vous retranscrire mon expérience plus précisément qu’au partage qui a été fait en fin de séance entre les participants.

Tout au long de la séance, j’ai ressenti une circulation énergétique très importante au niveau de la tête, comme si elle était compressée dans un étau surtout à l’arrière du crâne. Je ressens souvent ça lorsque je suis dans un groupe de personnes où il y a une circulation énergétique importante mais ce n’est que mon interprétation. Ce qui m’a parfois un peu parasitée au cours de la séance en me donnant la sensation d’avoir des difficultés à lâcher prise et à me ramener à ma CAC.

Mon expérience était assez déconstruite.

Une fois sur le banc, j’ai visualisé ma mère, décédée en 2000, habillée de lumière blanche, sans pouvoir distinguer précisément sa tenue avec une coiffure qu’elle avait quand j’avais 11 ou 12 ans ; ce qui m’a fait sourire d’ailleurs car ce n’est pas la coiffure avec laquelle je la préférais. Je n’ai pas ressenti d’émotion forte, je la voyais simplement, à la fois proche et lointaine, avec un sentiment de bien-être et un léger sourire.

Et assez rapidement, le mari de ma sœur, qui vient de décéder suite à un cancer le 24 novembre dernier, est apparu à côté d’elle. Ils étaient debout tous les deux. Lui était habillé comme dans la vie de tous les jours sans pouvoir distinguer là non plus précisément ses vêtements, juste un haut sombre et un bas plus clair ; et là une pensée m’est venue de ma mère : “ne t’inquiètes pas, on est avec lui, on l’aide”.

Puis une visualisation que j’ai un peu de mal à décrire mais qui était très claire : avec mon beau-frère, nous nous tenions nos avant-bras droits respectifs avec nos mains droites, comme quand on se serre la main mais plus au niveau de l’avant bras et pas de la main. C’était calme, simple, on se tenait, comme si on se connectait.

Puis m’est venue la pensée suivante à 2 reprises : “c’était difficile”. Mon beau-frère “m’envoyait ” intuitivement cette pensée et comme s’il soufflait. Comme s’il disait : “pppouuu, c’était difficile”. Il était calme mais comme encore abasourdi par les épreuves endurées durant sa maladie. La phrase qui me vient pour décrire ce sentiment qu’il me partageait, c’est : “j’en reviens pas encore”.

Je les ai ensuite visualisés de l’autre côté de l’endroit où nous nous trouvions (sur ma gauche au départ puis sur ma droite), toujours debout mais cette fois-ci inversés (mon beau-frère sur la gauche de ma mère alors qu’il était sur sa droite au début), et plus lointains; là j’ai compris qu’ils allaient partir. Mon beau-frère m’a dit intuitivement mais de façon très claire et avec insistance : “Surtout dis-leur bien que je suis là” (dans le sens de “avec elles” c’est-à-dire avec ma sœur et mes nièces). J’ai bien saisi l’importance du message à transmettre.

Derrière le rideau, j’ai marché dans un flot de personnes défuntes grises qui étaient tournées vers moi et me regardaient ; je ne ressentais pas d’émotion ni de sentiment particulier, ni bien, ni mal.

Et j’ai nagé dans l’espace, j’ai vraiment nagé la brasse, c’était agréable. Et j’ai volé au-dessus des montagnes comme un aigle, très agréable aussi.

Puis il a été question de revenir dans la salle, et je n’avais pas envie. Je faisais des allers-retours sans paliers de “là-haut” ou “là-bas” à la salle. Puis tout en étant encore “en-haut”, je voyais la terre et, à mi-chemin dans l’espace, je me suis sentie accompagnée par plusieurs êtres blancs lumineux dont ma mère ; ils ouvraient les bras derrière moi pour me “pousser” avec une grande douceur vers la terre. C’est un peu étrange à décrire car je visualisais la scène d’en haut donc je voyais les êtres de derrière mais je sentais bien que c’était moi qu’ils “raccompagnaient”. C’était très beau et très très doux et aimant.

Puis j’ai eu une douleur importante à la nuque avec l’impression de ne plus pouvoir la bouger et, l’espace d’une seconde, la vision d’une lumière intense qui l’enveloppait.

Il m’a bien fallu 2 ou 3 jours pour vraiment “redescendre” et réaliser l’importance de ce que j’avais vécu. Ce qui était particulier, c’est une impression que tout se passait comme avec un infime voile, je ne sais pas trop comment décrire cette sensation. Ce n’était pas comme dans un rêve. Comme à la fois en observateur et acteur.

J’ai transmis le message à ma sœur et mes nièces le dimanche soir, j’avais besoin d’un temps “d’atterrissage” pour le faire avec l’esprit “clair” et des mots qui relatent le plus justement possible ce qui m’a été transmis (les mots “entendus” intuitivement mais aussi les sensations). Ca a généré évidemment beaucoup d’émotion mais un réconfort réel pour elles. Et là ma sœur m’a dit : “tu vois, c’est drôle parce que cette nuit, j’ai entendu une respiration près de moi, ce n’était pas le chat parce que ce n’était pas la même respiration ; j’ai allumé la lumière et cette respiration était toujours là”…. Après ça, pouvions-nous douter de sa présence?!

Je me rends compte également à présent que la date de la TCH n’était pas un hasard. La 1ère fois que j’ai voulu m’inscrire, je n’ai pas pu obtenir de places. Puis, j’ai pu avoir le nombre de places souhaitées la seconde fois mais la séance de Poitiers a été annulée du fait de la pandémie. Et la 3ème fois, j’ai pu avoir les 3 places très vite dès l’inscription ouverte. Connaissant l’issue de la maladie de mon beau-frère et le sachant en fin de vie, je me suis dit que je ne pourrai peut-être pas faire la TCH cette fois-là encore si le décès survenait à ce moment-là, mais j’ai totalement lâché prise et me suis dit qu’on verrait bien sur le moment. Mon beau-frère est décédé le 24 novembre au soir et je ne pensais vraiment pas pouvoir communiquer avec lui car je me disais que c’était trop tôt dans le temps; du coup, je n’avais pas construit d’attente particulière, même si après coup je me rends compte que je l’espérais quand même.

Je me suis également rendue compte que la résonnance corporelle de mes battements de cœur qui m’incommodait réellement depuis quelques mois du fait d’un début d’hypertension, je n’y avais plus du tout prêté attention depuis la TCH! Comme si ça ne me dérangeait plus alors que c’était une réelle gêne auparavant.

Tout ça reste encore à la fois réel et irréel, mais bien authentique. C’est énorme, incroyable, moi non plus je n’en reviens toujours pas!

Ce mail est un peu long mais je tenais à vous relater mon expérience de la façon la plus juste possible.

Merci à vous et à toute l’équipe pour ces expériences que vous contribuez à générer avec tant d’ardeur et de bienveillance.

Pour finir, juste une petite remarque matérielle, partagée également par mes amis présents : j’ai été un peu gênée par la position que génère l’assise dans les transats (bien que très confortables) ; je me suis sentie pliée en 2, trop repliée sur moi-même et mon plexus “contraint” et ma respiration un peu entravée par cette position.

Bonne journée lumineuse,

Sincèrement,

Florence

 

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