REMOTE VIEWING ET TCH…
…nous le répétons inlassablement, l’après TCH est au moins aussi important que la séance en elle-même ; en voici une preuve supplémentaire.
Bon lundi à tous.

Cher Dr Charbonier et toute l’équipe,
J’ai vécu avec votre équipe ma 1ère TCH samedi 30 janvier dernier à Paris, accompagnée de mon mari et de mon père.
La bienveillance qui régnait, l’accueil et la mise en conditions de Marc, vos explications…toutes les conditions étaient réunies pour que cela se passe bien, même si je craignais que ma CAC prenne toute la place. J’étais venue sans attentes particulières mais avec l’espoir qu’il se passe quelque chose. Je faisais confiance à l’Univers et je m’en suis remise à vous.

J’avais lu beaucoup de témoignages de TCHistes sur votre page et dans vos livres, j’espérais avoir la chance de vivre ne serait-ce qu’un début d’expérience de contact défunt ou de sortie de corps.
Pourtant, à la fin de la séance, en remplissant le questionnaire, j’ai écrit que j’étais déçue de ma séance : pas de contacts, de vision, de communication avec un défunt ou, d’information de sa part, pas de sortie de corps, pas de soin énergétique…
Si je vous écris aujourd’hui, c’est pour « rétablir la vérité » si je puis m’exprimer ainsi. Comme vous nous l’aviez dit, « l’après TCH » est tout aussi important que le « pendant ». Cela a été mon cas.

Voici donc le déroulé de ma séance de TCH et de ce que j’ai découvert par la suite :
J’avais froid en entrant dans la salle, je n’arrêtais pas de me frotter les pieds et les mains pour me réchauffer, ma CAC me disait que c’était mal parti ! Je m’installe dans le fauteuil, je commence à bouger, me gratter le visage, le genou, ajuster mon casque…pourtant dès que la séance a commencé j’ai ressenti une forte chaleur et j’ai repoussé ma couverture.
Alors que vous nous invitez à ouvrir nos mains pour former l’égrégore, mes mains piquent énormément, l’énergie circule fort. Etant magnétiseur, je ne suis pas étonnée de ressentir cette sensation.

Contrairement à ce que je croyais, je me sens plutôt détendue, ma CAC ne caquette pas trop ! Dès le début de la séance, alors que nous sommes en pleine détente, s’impose à moi l’image d’une femme blonde aux cheveux courts et aux yeux bleus, la peau pâle et l’air préoccupé. Elle me montre une bague, sorte de chevalière en or en forme d’amande noire (j’ai depuis fait des recherches qui m’ont appris que cette forme de bague s’appelle une « marquise ») et avec une étoile scintillante ou un petit diamant qui brille fort. Je m’étonne de cette apparition que ma CAC chasse vite.
Puis vous nous invitez à visualiser les chakras, je ressens une forte chaleur au 1er chakra racine (moi qui ai un gros problème avec l’ancrage justement !) mais je ne sens rien de spécial en passant sur les autres chakras, c’est léger.
Je ne me sens pas sortir par le chakra coronal, ni en expansion mais je continue de suivre vos directives et essaye de visualiser la pièce avec les fauteuils puis de traverser la matière en sortant par le plafond.

Alors que vous nous dites que nous sommes maintenant au-dessus des immeubles, je regarde vers le bas et vois une sorte de long rectangle avec une bande foncée au milieu et 2 bandes plus claires sur les côtés. Je n’ai pas le temps de m’en étonner, ma CAC me dit que j’invente cette image (je n’en parlerai pas au débriefing) et que je dois « remonter dans le bus » car vous continuez à nous faire monter et vous êtes déjà dans la stratosphère !

Alors que nous devons visualiser le brouillard et nous asseoir sur le banc, j’ai beaucoup de mal à avoir une image, le brouillard et le banc…Au bout d’un moment je m’énerve et je m’adresse mentalement à mes défunts en leur disant « bon ben voilà, je suis là, j’y suis arrivée alors vous, vous êtes où ? ». Rien, personne. Je reste seule sur mon banc.
Et puis d’un coup je vois un enfant en manteau de drap de laine bleu marine long et casquette assortie mais sans visage (le visage est brouillé). Deux adultes le tiennent par la main de chaque côté mais je ne les vois pas, ma vue s’arrête à la hauteur du visage de l’enfant. Je sais intuitivement qu’il vient des années 1940 mais je ne le connais pas. Je le sens triste, les adultes qui l’entourent ne sont pas bienveillants, j’ai de la peine pour lui.

Puis vous nous suggérez une plage, ou la montagne…j’ai toujours autant de mal à visualiser le moindre paysage, je me sens frustrée ! Et puis je me sens soudain prise avec mon fauteuil dans un tourbillon, c’est léger, c’est plutôt agréable. C’est le noir derrière mes paupières, je n’entends même plus ce que vous dites, mais je sens qu’on me touche la cuisse gauche, une pression agréable plus qu’une caresse, comme si on essayait d’attirer mon attention.

Ensuite…le noir…plus rien, jusqu’à ce que je me sente tout d’abord prise à la gorge comme si on essayait de m’étrangler. Je me redresse sur le fauteuil, essaye de déglutir et vide la petite bouteille d’eau que vous nous aviez laissée d’un trait. Je me rallonge dans le fauteuil, j’écoute vos paroles mais impossible d’en saisir le sens. Et puis d’un coup, une douleur fulgurante me transperce la poitrine, comme si on m’avait enfoncé quelque chose en pleine poitrine et que cela était ressorti dans le dos, comme si j’étais transpercée par une épée. J’ai tellement mal que je panique, cette fois-ci je me redresse dans le fauteuil et enlève mon masque, persuadée que je vais avoir besoin d’un médecin (ça tombe bien vous êtes tout prêt !) et je regarde autour de moi si quelqu’un a remarqué ce qui m’arrivait car j’hésite à me lever pour demander de l’aide. Finalement je me rallonge et respire profondément. La douleur finit par passer. Le groupe est en train de redescendre et la séance de prendre fin. Moi je suis revenue brutalement depuis plusieurs minutes, je regarde les autres « atterrir ».

Le temps est passé vite, je ne me souviens de presque rien, sensation frustrante d’être passée à côté de ma séance de TCH. Et pourtant…
J’apprends au débriefing, où chacun est invité à commenter sa séance en quelques mots, que cette « femme à la bague » s’est présentée le matin même à une autre TCHiste sous le prénom de Nadine.
Ce n’était donc pas ma CAC ?
Je vous raconte aussi mes douleurs fulgurantes, vous m’informez que j’ai sans doute revécu une mort d’une de mes précédentes incarnations. Je dois avouer que, souffrant d’une maladie orpheline, j’ai presque quotidiennement des douleurs aux cervicales et aux côtes, et depuis cette séance de TCH il y a 2 semaines eh bien…je suis tranquille de ce côté-là ! Même mon kiné/osthéopathe, qui me suit 3 fois par semaine depuis plus de 10 ans, a constaté cette amélioration.

Après vous avoir quittés, nous regagnons notre chambre dans l’hôtel. Assis tous les 3 dans la chambre avec mon mari et mon père, nous discutons de la façon dont chacun d’entre nous a vécu sa séance. Alors que je reparle de « la femme à la bague » en m’interrogeant sur son identité et la réalité de ma vision, les lumières de la chambre se mettent à s’allumer et s’éteindre ! Je demande à cette inconnue si c’est elle qui nous fait un signe, et les lumières se remettent à clignoter !

Mais le meilleur reste à venir : j’ai mentionné plus haut dans mon témoignage que, lorsque vous nous avez demandé de sortir par le plafond, j’ai regardé vers le bas et vu une sorte de long rectangle avec une bande foncée au milieu et 2 bandes plus claires sur les côtés.
Ça m’était sorti de la tête et je n’en avais même pas parlé au débriefing.
Me souvenant du récit d’une TCHiste dans l’un de vos livres, je sors ma tablette et cherche « vue satellite de Paris » en tapant l’adresse de l’hôtel où nous étions réunis pour la TCH. Et là je n’en crois pas mes yeux : l’hôtel vu du ciel est un long rectangle avec une bande gris foncé au milieu et 2 bandes plus claires sur les côtés (je vous joins la photo trouvée sur Google).
Comment aurais-je pu l’inventer ? Je suis donc bien sortie de mon corps même si je ne l’ai pas senti !
Ma CAC, pour une fois, ferme son caquet. C’est une preuve irréfutable.

Je dois enfin vous dire que j’ai revu l’enfant anonyme, je sais maintenu qu’il s’agit d’un enfant juif emmené pendant une rafle. Pourquoi s’est-il présenté à moi ? Je l’ignore encore…peut-être d’autres TCHistes l’ont-ils vus également ?
Après réflexion, je me dis que si je n’ai pas vu mes défunts mais d’autres, c’est peut-être parce que – bien que j’ai perdu des proches – je ne suis plus en deuil et n’ai pas peur de la mort.

Je vous prie de m’excuser de la longueur de mon récit mais une telle expérience est difficile à rapporter en quelques mots.
Un grand merci à vous, Etienne et Marc pour tout ce que vous nous apportez et toute la foi et l’énergie que vous mettez à poursuivre cette aventure malgré les bâtons que certains s’acharnent à vous mettre dans les roues. Nous sommes avec vous, et nous sommes chaque jour plus nombreux à vous soutenir !

Je vous donne bien évidemment l’autorisation de publier mon témoignage ou de l’utiliser comme bon vous semblera si cela vous paraît utile.
Bien à vous,

Hélène Cubillos Montes

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