TCH – 4 décembre 2021 – Avignon
Isabelle FILLIOZAT
Séance du matin
Je suis plongée dans une hypnose très profonde. Sensation d’être emportée…

Je me réveille à la couleur orange… Toux… je bois une gorgée… Je rejoins le banc… C’est un banc de pierre, je le connais, c’est celui qui était près des abeilles dans le jardin chez mes grands-parents. (vérification faite auprès de ma cousine, c’est bien là qu’il était quand nous étions enfants, il a été déplacé depuis). Je le touche, les sensations sont incroyables, je sens vraiment la pierre sous mes doigts, je le caresse, je sens les trous, la rugosité, la légère mousse. C’est la seule image très nette (et tactile) que j’aurai de toute l’hypnose. Je me vois enfant, 8-10 ans, cheveux longs, assise sur ce banc (plus confusément, l’image est moins nette, mais quand même, je vois), petite jupe, chaussettes blanches. Je vois mon cousin Jean Luc debout à côté. Il a 9, dix ans, il est un peu plus âgé que moi. Je passais toutes les vacances chez eux. Nous jouions beaucoup ensemble. Je vois sa soeur Odile, assise maintenant à ma place sur le banc, petite jupe, socquettes blanches, environ 6, 7 ans. La voir me pose question, si Jean Luc est mort il y a quelques années, elle est vivante ! (mais se bat contre un cancer, ça m’inquiète de la voir) Images de Montgeron, le jardin des mes grands parents, Georges, leur père, mon oncle est là aussi, il s’affaire du côté des ruches (je le vois à l’âge qu’il avait à cette époque là, il est décédé il y a 4 ans).

Je vois le poulailler, les lapins que Georges aimait tant. Ses chiens, Paf, celle que j’ai connu quand j’étais jeune et la petite dernière que j’ai peu connu mais qui était leur petite dernière chienne). Image de Jean Luc, plus âgé. Jean Luc avec sa calvitie (j’ai écrit tonsure sur mon carnet). Jean Bernard est là aussi…

Je vois l’enterrement d’Odile au cimetière… Il y a toute la famille. Il me semble voir la présence de sa mère ! (ce qui m’inquiète, Odile a 60 ans, elle est en rémission d’un cancer du côlon, sa mère a 85 ans) Ma mère est là. Nous entourons Gi- nette (mère d’Odile).

Je me vois agenouillée, vêtue de vêtements anciens, comme si on me couronnait, ou comme un mariage…. C’est le mariage de mes parents. Ils ont l’âge qu’ils avaient lors de leur mariage. Je vois assez distinctement leurs visages. Pourquoi me montre-t-on ce moment ? J’envoie de la lumière à mon père (décédé l’an der- nier).

Je vois un kangourou… sans que ce soit relié à quoi que ce soit sur le moment. (je comprendrai l’après midi même dans la séance suivante).

Oh, c’est Fusée ! Mon hamster quand j’étais enfant. Il y a aussi le hamster plus roux et blanc de mon petit frère, mais Fusée est là, elle me montre le moignon de sa patte avant droite… (effectivement, elle s’était brûlée la patte sur les fils électriques qu’elle grignotait et a vécu longtemps encore avec son moignon.)

Jean Bernard (mon mari décédé il y a trois ans)… je ne le vois pas vraiment, mais j’éprouve des sensations de sa présence, chaleur.

Je me vois moi avec une queue de dragon. Je suis à l’intérieur de moi, quand je regarde vers mes jambes, je vois la queue de dragon. Tout le groupe est là, en cercle. Je bouge ma queue de dragon.

Je demande un contact avec mon chien Mizu. Je vois qu’il a un cerveau tout rétréci, beaucoup plus petit que la normale. J’établis un lien avec lui, Il réagira à mon signal. (Rien n’a vraiment changé dans le réel, il est toujours aussi peureux face aux étrangers et à tout ce qui est inconnu).

Je suis dans une flamme oblongue de lumière flamboyante de toutes les cou- leurs qui se mue en torche de feu.

Ai tenté d’aller retrouver les extra-terrestres que j’avais vu lors de ma première TCH, mais pas pu.

Retour.
Séance de l’après-midi (séance bizarre où presque tout le monde dit ne rien avoir vu… une personne a beaucoup toussé. Personnellement, j’ai senti que ça partait moins que le matin, j’étais moins emmenée, mais finalement, j’ai eu tout de même pas mal d’images !)

Le banc est vert, avec un dossier, 2 lames larges en dossier, 2 lames larges en assise, en matière plastique verte assez brillante. Genre banc public. Il m’évoque les bancs de Paris et surtout du jardin du Luxembourg (près de chez mon père), mais il n’y ressemble pas vraiment en fait. Il est neuf, et d’un vert brillant, matière plastique assez souple. Personne ne s’assied, j’attends. Je m’y assieds. Je danse au- tour, je fais des mouvements de gym avec, m’en servant comme d’une barre. Puis, une personne est là, genre SDF, replié sur lui-même. à un moment, j’ai l’impression qu’il s’agit de mon père. (Les dernières années, ses vêtements étaient élimés, déchirés et peu nettoyés et il refusait d’en acheter de neufs, parfois, il faisait un peu SDF…)

Dans la brume, je construis l’image de mon père (décédé en avril 2020). Puis je le vois apparaitre, habillé du costume Courrèges (pas celui que j’avais construit) avec ses petites bottes blanches. (il aimait beaucoup ce costume que nous appe- lions son costume de cosmonaute). Il est sorti de sa torpeur SDF.

Paysage des esprits : je ne distingue personne. Je sens la présence de groupes d’âmes, d’esprits tout autour de moi. Ils me disent «on est là, calme-toi !».

Dans la forêt, Blanche-Neige est accroupie avec des animaux, un faon et des oiseaux. (j’ai déjà vu Blanche-Neige un mois auparavant dans un voyage de sons Monroe, sans en comprendre encore la signification, hormis la chanson «un jour mon prince viendra…» c’est ce moment là dans le film).

Vision d’un dromadaire harnaché de couvertures multicolores.
Lumière.. oasis… personne que je connaisse.
Juste avant la descente, mon père m’appelle «à bientôt ma choute» ! (c’est effectivement ainsi qu’il m’appelait, j’avais oublié ce terme affectueux).

Vol au dessus d’une vallée : je vois une petite maison, deux parents et deux enfants petits me saluent quand je passe dans le ciel.

Image d’un couple qui s’éloigne en se tenant par la main, c’est Adrien (mon fils) et sa copine. Je vois alors la signification du kangourou : ils se sont rencontrés en Australie… (et quand j’en ai parlé à mon fils, il me dit qu’ils sont en train de penser à y retourner pour y vivre ensemble).

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