QUE LEUR FAUT-IL DE PLUS ?

Bonjour à tous,

J’ai pu participer le 26 février après-midi à Lille à une séance TCH et après une profonde réflexion, il m’est apparu nécessaire de vous faire un retour d’expérience.

Mais il me semble devoir vous expliquer préalablement ce qui m’a emmené à m’inscrire à l’un de vos ateliers.

En février 2019, suite à un accident de la route, ma nièce et filleule de 8 ans a quitté son enveloppe corporelle. Impossible à comprendre. Après quelques mois, le père de la petite, mon frère, m’a parlé de vos travaux suggérant que ma famille pourrait trouver des réponses à certaines questions. Il m’a fallu quelques mois supplémentaires pour me lancer dans la lecture de quelques-uns de vos livres en commençant par La mort expliquée aux enfants. J’ai alors découvert vos concepts de CIE/CAC et la possibilité de mettre cette dernière en veille notamment lors d’ateliers TCH sans vraiment songer à y participer.

J’ai poursuivi mes lectures et « recherches » sur l’après-vie puis en visionnant des vidéos sur une chaîne en ligne traitant de spiritualité, je suis «tombé » sur l’interview d’une jeune femme ayant écrit un livre suite à la perte de sa sœur. Celle-ci indiquait avoir participé à 3 de vos ateliers, précisant qu’il ne s’était rien passé durant le premier, probablement car elle était dans une trop grande attente, mais que les 2 suivants lui avait permis de belles rencontres.

Le lendemain, 3 ans jour pour jour après le départ de ma filleule, je me suis rendu sur la page d’Abc Talk et j’y ai découvert que vous animeriez à la fin du mois plusieurs séances de TCH à Lille, ville où je réside. Les créneaux étaient bien évidemment complets mais je me suis inscrit sur la liste d’attente me disant que ce qui devait arriver arriverait. 1 semaine avant le début des ateliers, j’ai pu me positionner sur une place qui s’était libérée.

Ne sachant pas vraiment à quoi m’attendre, désirant mettre toutes les chances de mon côté, j’ai alors quotidiennement par la pensée, mais aussi à voix haute, prévenu ma filleule et mes grands-parents qu’il était possible que je me trouve dans un état de conscience modifiée qui me permettrait de communiquer plus facilement avec eux et que je serais très heureux s’ils parvenaient à venir à ma rencontre.

Le jour J est arrivé et comme je le fais habituellement, j’ai profité de la matinée pour faire une petite balade sur un chemin au bord d’un canal. Sur une zone où se regroupe habituellement des oies, j’ai pu observer un cygne. Cela m’a fait sourire. Quelques centaines de mètres plus loin, j’ai lu pour la première fois le nom d’une péniche à côté de laquelle je passe pourtant régulièrement : « Etoile des Anges ». Là encore, cela m’a interpellé.

Deux heures plus tard, j’ai pris mon véhicule pour me rendre à l’atelier. La radio était allumée et je me suis dit que cela serait un drôle de hasard si une chanson me rappelant un défunt était diffusé. Après cette réflexion, mon GPS ne m’a pas mené directement à la salle de séminaire de l’hôtel où était organisée la séance, mais à un embranchement d’un parc d’activités. J’avais le choix entre 2 directions et je suis allé à droite. Je me suis alors retrouvé face un établissement organisant des simulations de chute de libre. Petit choc : je devais tester ce simulateur le lendemain du départ de ma filleule, je n’avais bien évidemment pas pu honorer ma réservation. J’ai trouvé cette synchronicité particulièrement perturbante.

J’en viens maintenant directement à la séance de TCH en tant que telle. J’avais écouté à plusieurs reprises le mp3 de préparation, mais ce dernier avait eu peu d’effet sur moi et je me demandais si j’arriverais à atteindre à un état hypnotique. Je suivais attentivement votre voix, visualisant avec plus ou moins de difficultés les situations que vous suggériez. J’ai assez vite fait le constat que je parvenais à me retrouver dans les « tableaux » que vous décriviez, mais je m’y trouvais seul, terriblement seul. Mis à part la vision furtive d’un loup, je ne percevais que des paysages La séance avançait et je me disais qu’il ne se passerait probablement rien de plus.

Vous avez alors demandé à l’assistance de visualiser une personne disparue, ses traits, son sourire. J’ai alors pensé à ma filleule et il y a eu comme un changement d’état en moi. Je savais que je me trouvais dans la salle mais en même temps ailleurs, cette sensation est assez difficile à décrire. Je n’ai pas « vu » à proprement parlé ce qui suit mais j’ai senti que cela se déroulait.

Ma filleule est venue me chercher, elle n’avait pas tout à fait l’apparence qu’elle avait sur terre, elle semblait plus âgée et ses longs cheveux étaient détachés sur ses épaules, mais je savais que c’était elle. Elle m’a gentiment interpellé « Allez, viens ! » me donnant l’impression que j’étais à deux doigts de louper un rdv. Elle m’a alors conduit jusqu’à mes 3 grands-parents qui semblaient m’attendre ensemble.

Mon grand-père paternel m’a appelé par le surnom qu’il me donnait, « mon p’tit camarade », m’a étreint et m’a dit « Va voir Mamie ! ». Je me suis dirigé vers ma grand-mère paternelle, qui semblait légèrement en retrait, comme légèrement intimidée par la situation (ce qui correspond à son caractère) et celle-ci m’a également étreint. Ma grand-mère maternelle s’est exclamée d’un ton taquin « Et moi alors ? » puis m’a également étreint. Je sentais les larmes couler sous mon masque. Je sentais également que la chienne de la famille, partie il y 25 ans, courait autour de moi, pleine de joie.

Ma filleule nous regardait sur le côté, avec bienveillance. Alors que vous repreniez la parole, elle m’a adressé ces mots « On t’aime et n’aie pas peur ». Puis cela s’est arrêté, j’étais de retour dans la salle, et uniquement dans la salle.

La séance a pris fin et je me suis exprimé rapidement lors du tour de parole sur ce que je venais de vivre sans vraiment savoir ce qu’il s’était réellement passé.

En quittant les lieux, le doute m’habitait. Est-ce que tout cela n’était pas le fruit de mon imagination ? N’était-ce pas de l’autosuggestion ?

En allumant le contact de mon véhicule, la radio s’est allumé et là je me suis effondré en larmes. La chanson qui était diffusée était celle qui me servait de réveil au moment du départ de la petite. Lorsqu’elle résonnait chaque matin, j’espérais m’apercevoir en me levant que l’accident était un horrible cauchemar. J’avais fini par ne plus vouloir l’entendre car elle provoquait trop d’émotions. Nouvelle synchronicité visant probablement à ôter mes doutes…

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et vous souhaite une bonne continuation.

Edouard Bouche

 

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